Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 29 janvier 2009 Les tritons vivront au coeur d'une zone artisanale Le parc d'activités économiques de Guérande s'agrandit. Afin de préserver une espèce animale rare,le triton crêté, un corridor écologique est en cours d'aménagement. Triton crêté. La présence de ce batracien de 18 cm a été repérée dans le marais de la Métairie de la Lande en 2004. Ce petit animal rare et protégé en Europe ressemble à une salamandre. Il aime les mares profondes, ensoleillées, avec beaucoup de végétation mais sans poisson.Espèce parapluie. Ces animaux, dont fait partie le triton, sont très sensibles à la pollution. Leur présence est un indicateur de bonne santé écologique pour la faune et la flore. On sait que là où ils vivent les conditions sont idéales pour accueillir d'autres espèces animales, et pas seulement des batraciens.Corridor écologique. Il s'agit d'un couloir de verdure de 1,8 ha qui permet aux animaux de relier des mares entre elles. Le but est de maintenir et d'optimiser les conditions de vie réunies actuellement à cet endroit. Les mares sont reliées par un chemin creux bordé de haies bocagères. Tout autour de ce périmètre, un grillage à mailles fines limitera les déplacements hasardeux des batraciens.Zac de Villejames. C'est le 3e parc d'activités économiques du département avec 160 entreprises sur 85 ha. Le poumon vert dont il est question est situé au coeur d'une zone d'extension de 22 ha dénommée Métairie de la Lande. 60 entreprises y sont attendues. L'originalité du projet est d'organiser une zone d'activité autour d'un vaste îlot de verdure préservé.Compensation. Quand on trouve une espèce protégée sur un lieu constructible, on est obligéde prendre des mesures de compensation. Cette fois la démarche est inversée. Plutôt que de recréer un espace vert ailleurs, l'aménageur va prendre en compte ce lieu naturel et l'intégrer dans la future zone d'activités.Aménagement. La véritable contrainte est pour l'aménageur. Afin de limiter les nuisances, il doit choisir les entreprises les mieux adaptées à l'environnement pour les positionner près du corridor. Le cahier des charges leur impose de récupérer les eaux pluviales et de laisser une bande en herbe de 5 mètres, côté corridor.Circulation. Des « crapauducs » sont prévus sous les voies d'accès aux alentours. Les batraciens pourront ainsi circuler en toute sécurité et rejoindre d'autres zones humides. Une piste cyclable traversera également ce corridor.Pédagogie. Avec ce superbe outil, il est envisagé la création d'un circuit d'interprétation pour les scolaires et les visiteurs. Un suivi scientifique des populations d'amphibiens est mis en place durant les trois premières années.Coût. Le coût d'aménagement du corridor est estimé à 153 000 € pris en charge par Cap Atlantique. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites