pour un nouveau pact écologique

[Majesty1 0]

2009-02-16 08:15:19


L'ONU appelle les membres du G20 à s'entendre sur un « New Deal » écologique mondial pour surmonter la triple crise financière, énergétique et alimentaire. Elle demande que les pays y consacrent 1 % de leur PIB durant les deux prochaines années.

« Relancer l'économie mondiale est essentiel, mais des mesures centrées sur ce seul objectif ne garantiront pas un succès durable », estime le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) dans une étude publiée en ouverture de son forum mondial lundi, à Nairobi, au Kenya.

L'ONU demande au G20 de débattre de cette proposition lors de son prochain rendez-vous à Londres, en avril. Les chefs d'État doivent se rencontrer pour dégager les grandes lignes d'une réforme du système financier face à la crise actuelle.

L'agence onusienne déplore que l'environnement continue d'être négligé dans l'élaboration des politiques économiques.

Selon elle, les États-Unis, l'Union européenne et les pays riches de l'OCDE devraient consacrer « au moins 1% » de leur PIB pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles, et donc leurs émissions de gaz à effet de serre, peut-on lire dans l'étude intitulée « Pour un New Deal écologique ».

Les pays émergents et moyennement riches du G20 - la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud et la Turquie - devraient en faire autant « dans la mesure du possible », avance le PNUE.

Quant aux pays en développement, ils ont aussi leur part à faire. L'agence onusienne leur demande de consacrer « au moins 1 % de leur PIB à des programmes d'amélioration du service et du traitement de l'eau pour les pauvres ».

« Il ne s'agit pas seulement de mettre en place une économie plus verte », prévient le PNUE. « Mais aussi de répondre à ces menaces imminentes que sont les changements climatiques, l'insécurité énergétique, la pénurie croissante d'eau douce, la détérioration des écosystèmes et, par-dessus tout, la pauvreté qui empire. »

Autres sujets chauds

Plus d'une centaine de ministres et un millier de délégués de 140 pays sont à Nairobi pour participer au forum annuel du PNUE, qui se tiendra jusqu'à vendredi.

La question de la pollution par le mercure est à l'ordre du jour du forum. Certains pays aimeraient mettre en place une convention internationale pour encadrer et limiter l'utilisation de ce métal hautement toxique. Cette initiative n'est toutefois qu'à l'état embryonnaire.

L'autre sujet phare de la réunion est l'élaboration d'un groupe d'experts mondial sur la biodiversité, basé sur le modèle du Groupement intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC).

L'idée de ce « GIEC de la biodiversité » a fait du chemin lors d'une conférence des Nations unies en Allemagne en mai, mais elle se bute aux résistances de certains pays comme le Brésil ou la Chine, soucieux de préserver leur souveraineté.

http://nouvelles.sympatico.msn.ca/abc/Monde/ContentPosting_SRC_monde?isfa=1&feedname=CBC_WORLD_V3_FR&showbyline=True&date=true&newsitemid=426895

[Conte Grishnak 0]

NON MAIS c'est toujours les meme qui ne veulent pas respecter leurs engagements écologique .

[Max|mum-leterrarium 0]

Et à la télé, j'ai entendu que c'était les États-Unis qui allaient s'impliquer le plus. Ils investiraient près du triple de ce que le Canada a promis.