Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 24 février 2009 Découvrir nos animaux à l’Ecomuseum Hiver comme été, j’aime bien aller faire un tour à l’Ecomuseum, ce petit zoo dans l’ouest de l’île de Montréal abritant exclusivement des animaux de chez nous. Moins spectaculaires que les lions et les girafes, ces bêtes n’en sont pas moins fascinantes si on prend le temps de bien regarder. Dès le début de la visite, nous nous sommes attardés à observer un pékan, un prédateur du porc-épic. On en voit rarement en nature. Plutôt agile, l’animal nommé Tzatziki, gambadait sur le sol, dans un milieu imitant une forêt de conifères. Dehors Après avoir longé le parc des cerfs de Virginie, nous nous sommes arrêtés pour regarder les deux corbeaux, Phoenix et Olive. Dans les arbres, deux corbeaux en liberté étaient haut perchés. Leur présence est rare dans le sud du Québec. David Rodrigue, le directeur général de l’Écomuseum, me racontait que les deux corbeaux en captivité donnaient de la nourriture à leurs semblables au travers le grillage. Cela n’a rien de surprenant car ces oiseaux sont parmi les plus intelligents au monde. À quelques pas, dans une volière, souchets, pilets et autres espèces de canards se partageaient un étang à demi-gelé avec deux oies des neiges. Après la sortie, le chemin longe l’enclos des loups. Juchés sur une butte, Farley et Fiona, le frère et la soeur, nous ont regardé passer avec nonchalance. Après l’enclos des caribous, j’ai revu avec plaisir le couple de loutres, Happy et Iamvik. La femelle nageait sous l’eau avec agilité, sous le regard du mâle, qui a visiblement pris du poids. Le long d’une passerelle, dans le secteur des rapaces, Sheriff, la chouette épervière et Jweep, le grand duc d’Amérique, nous ont vu sans broncher. Par contre, Bartok, la chouette rayée et Orbite, l’effraie des clochers nous ont fixé du regard. Était-ce leurs yeux noirs qui rendaient leur regard plus insistant que les autres rapaces? Dedans Au rez-de-chaussée du pavillon d’accueil, s’alignent aquariums et terrariums, encastrés dans les murs. On y retrouve plusieurs nouveaux pensionnaires : un petit maskinongé, un crapet arlequin, des barbotes et même des barbues amélanistiques (appelées à tort albinos). J’ai également été étonné de voir une couleuvre mince, cette espèce étant inventoriée depuis seulement 2004 au Québec, dans une petite partie de l’Outaouais. Quel privilège aussi d’observer deux tortues des bois nées à l’Ecomuseum le 28 mars dernier, avec cinq autres individus. Cette naissance est d’autant plus importante que l’espèce est désignée vulnérable au Québec. Dans la section nocturne, on ne peut rester indifférent à Assiolo, un petit duc maculé devenu borgne après avoir été frappé par une auto. Récupéré et soigné par l’UQROP, le rapace ne pouvant plus survivre dans son habitat naturel a trouvé refuge à l’Ecomuseum. Relâche scolaire Pour la relâche scolaire, du 2 au 6 mars, l’Ecomuseum organise des journées spéciales pour les enfants de 7 à 12 ans. Une zoologiste permettra aux apprentis animaliers de faire connaissance avec Jimmy, l’aigle royal, Fiona, la louve ou Hercule, la tortue serpentine. Les enfants sont même invités à préparer les repas de certains animaux. Chaque journée permet de découvrir des animaux différents. Le lundi est consacré aux rapaces, par exemple, alors que le mardi et le jeudi, ce sont les mammifères. Tarif: 45$ par jour. Pour les enfants, voilà une expérience qui vaut bien un jour de classe… Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites