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Max|mum-leterrarium

Les tortues boîtes bientôt menacées d’extinction en Indonési

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Les tortues boîtes bientôt menacées d’extinction en Indonésie

Les tortues boîtes d’Asie du sud-est, une espèce autrefois très commune en Indonésie, sont victimes de la croissance du commerce illégal dans cette région d’Asie et seront bientôt menacées d’extinction si rien n’est fait pour réguler le marché de l’exportation.


Un commerce non réglementé –qui est 10 à 100 fois supérieur aux niveaux légaux- est à l’origine de la quasi-disparition des tortues boîtes d’Asie du sud-est dans certaines régions de l’Indonésie, où elles étaient autrefois abondamment représentées, d’après un nouveau rapport publié par TRAFFIC, réseau de surveillance du commerce de la faune et de la flore.



Les tortues boîtes sont utilisées pour leur viande et dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, les principaux marchés étant ceux de Hong Kong, de la Chine, de Singapour, et de Malaisie, principalement fournis par l’Indonésie. Les tortues boîtes sont également exportées pour servir d’animaux domestiques principalement pour les Etats-Unis, l’Europe et le Japon.



L’étude de TRAFFIC a montré qu’au moins 18 commerçants de Java, Sulawesi, Sumatra et Kalimantan faisaient des échanges illégaux de tortues boîtes d’Asie du sud-est.




Le niveau actuel d’exploitation illégale entraînera la disparition systématique des tortues boîtes d’Indonésie




Chaque commerçant gère une moyenne de 2230 tortues par semaine, ce qui correspond à un total de 2,1 millions de tortues boîtes par an. La grande majorité de ces animaux est destinée à l’exportation, même si les quotas officiels d’exportation de l’Indonésie pour cette espèce culminent à 18 000 individus –un chiffre fixé sans aucun fondement scientifique.



« Le nombre de tortues boîtes du sud-est échangées actuellement est certainement dix fois supérieur au quota officiel d’exportation, et même plus probablement 100 fois supérieur » indique le Dr. Sabine Schoppe, auteur du nouveau rapport intitulé « Statut, dynamiques et gestion du commerce de la Tortue boîte d’Asie du sud-est en Indonésie ».



Treize des 18 commerçants sur lesquels le groupe a enquêté avaient l’autorisation auprès du Directorat Général de la Protection de la Forêt et de la Conservation de la Nature du Gouvernement, d’échanger certains reptiles, mais pas de tortues boîtes.



Les capteurs scientifiques de Riau et de Sulawesi indiquent une baisse considérable du nombre de tortues boîtes d’Asie du sud-est dans la nature, et les animaleries légales affirment avoir des difficultés à obtenir des tortues comparé à dix ans auparavant.



« Le niveau actuel d’exploitation illégale entraînera la disparition systématique des tortues boîtes d’Indonésie, ce qui semble déjà évident dans les centres de commerce et de recensement » précise le Dr Schoppe.



« La tortue boîte d’Asie du sud-est a souvent été considérée comme commune, mais est actuellement inscrite au nombre des espèces Vulnérables à la Liste Rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) des Espèces Menacées » explique le Dr. Anders Rhodin, Président du Groupe d’Experts en tortues d’eau douce et terrestre.



« Si les tendances actuelles continuent, cette espèce autrefois très commune pourrait bientôt être gravement menacée et pourrait être un nouvel échec de la conservation de la nature. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un autre animal. Nous devons mettre fin au commerce illégal de toutes les espèces surexploitées avant qu’il ne soit trop tard ».



En 2000, la tortue boîte a été ajoutée à l’Appendice II de la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces Menacées de la Faune et de la Flore), une mesure qui avait pour objectif de réguler le commerce international de cette espèce. Cependant, le rapport de TRAFFIC montre qu’à la suite de cette mesure, le commerce des tortues boîtes a paradoxalement augmenté.



L’application peu stricte des lois existantes est un problème clé, lié à une combinaison de facteurs comprenant le fait que les livraisons ne sont pas inspectées, la circulation de faux permis d’exportation.



Le rapport recommande une meilleure formation et une meilleure coopération entre les autorités chargées de faire respecter la loi en Indonésie et celles qui agissent dans les pays importateurs, pour mettre fin au commerce illégal de la faune et de la flore.



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Il me semble que Julie Tougas a cette sorte de tortue dans son élevage !

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