Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 20 mars 2009 Opération « Un dragon dans mon jardin » : sauvons les amphibiens et les reptilesSamedi, à Saint-Laurent, est lancée la campagne régionale « Un dragon dans mon jardin » qui vise à préserver les amphibiens et les reptiles. Les centres permanents d'initiative pour l'environnement (CPIE) dont celui de l'Artois vont identifier les zones de reproduction et comptabiliser les espèces. PAR EMMANUEL CRÉPELLE ecrepelle@lavoixdunord.fr Ils s'appellent tritons, salamandres, crapauds, grenouilles, lézards, serpents, tortues... Des animaux protégés qu'il est interdit de capturer et qu'il convient de sauvegarder. C'est le sens de la démarche initiée par le CPIE du Cotentin et reprise par les cinq antennes de notre région. « La première partie de cette opération qui sera lancée à Saint-Laurent pour deux ans consiste à étudier les territoires pour identifier les lieux de reproduction. Dans l'Arrageois, on sait par exemple que les marais de Saint-Laurent-Blangy, ou la mare d'Anzin qui va vers Étrun sont des zones propices », indique Michaël Brunner, animateur au CPIE ville de l'Artois. « Il sera intéressant de suivre l'évolution des espèces. » Sachant que le lieu idéal est une zone d'eau entourée de bois car les amphibiens ne sont dans l'eau que pour la reproduction (entre mars et août). Les animateurs seront à la recherche des indices de reproduction : des larves dans les mares ou la présence d'oeufs. Une autre partie de l'opération pilotée par le CPIE de l'Artois est un service rendu à la population. Si vous découvrez un amphibien ou un reptile dans votre jardin, le CPIE viendra sur simple demande vous expliquer qui est votre locataire. L'occasion de sensibiliser à la préservation de l'espèce. Enfin, tout un travail sera fait auprès du public scolaire et plus largement du grand public avec distribution de posters sur les différentes espèces régionales. « Nous allons essayer d'organiser des permanences le mercredi ou le samedi après-midi et pourquoi pas faire des visites sur le terrain », complète Claire Fonteneau, du centre de ressources. • Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites