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La salamandre tachetée, à nos portes mais menacée

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La salamandre tachetée, à nos portes mais menacée

RECENSEMENT | Un inventaire de ces amphibiens vient d’être entamé en Lavaux et sur la Riviera. Les informations récoltées seront transmises aux communes et aux propriétaires, afin de limiter l’impact des constructions sur la vie de ces animaux.

CLAUDE BÉDA | 31.03.2009 | 00:02


«Faciliter la cohabitation entre l’homme et la salamandre tachetée n’est pas une tâche insurmontable: les menaces qui pèsent sur cet amphibien sont surtout dues au fait qu’il est méconnu, notamment des personnes actives dans la construction», explique Jacques Trüb, du Cercle de sciences naturelles de Vevey-Montreux.
La population en renfort
Cette association, en collaboration avec la Conservation de la faune, entame ces jours, en Lavaux et sur la Riviera, un recensement des sites de reproduction, des lieux d’hivernage et des milieux abritant les larves de la salamandre tachetée. «Cet animal, déjà menacé, est frappé de plein fouet par l’urbanisation, à l’origine de la disparition des petits plans d’eau, de l’augmentation du trafic motorisé et de la pollution des ruisseaux, poursuit Jacques Trüb. Il est néanmoins encore très présent dans la région.»
La population est appelée à participer à cet inventaire en signalant* toute présence de salamandre tachetée,

en mentionnant la commune, l’endroit exact des observations, la date, le nombre d’individus dénombrés, adultes, jeunes ou larves. «N’oubliez pas de signaler les salamandres écrasées sur les routes! ajoute Jacques Trüb. C’est malheureusement l’endroit où on en trouve le plus souvent. Il est aussi utile de préciser le type de menace qui pèse sur le lieu d’observation, constructions ou autres crues. Cela nous permet de déterminer l’urgence d’une intervention.»
Animaux mystérieux
Dès qu’un nombre suffisant de données aura été récolté, la Conservation de la faune devrait diffuser ces informations aux communes et aux propriétaires. «Il s’agirait d’appliquer des dispositions visant à diminuer l’impact des constructions sur la vie de ces animaux, précise Jacques Trüb. On pourrait, par exemple, conseiller de laisser quelques gouilles près d’un nouvel immeuble ou d’éviter, à certains endroits, de construire des murs, infranchissables pour les salamandres.»
Nocturne et à la peau toxique, la salamandre tachetée a peu de prédateurs. En Lavaux, elle constitue un mystère: comment se reproduit-elle dans les vignes, sans plan d’eau? Le recensement l’expliquera peut-être.

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