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Max|mum-leterrarium

Les secrets de l'ondulation du serpent

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Les secrets de l'ondulation du serpent


Sans ses écailles, le serpent ne pourrait pas se mouvoir sur une
surface lisse comme le sable, démontrent des chercheurs, modélisation à
l’appui.









(David Hu, Grace Pryor)

Comment le serpent glisse-t-il sur le sable ou sur une pierre lisse
? Grâce à ses écailles et à sa capacité à répartir son poids au cours
de ses ondulations latérales, expliquent des chercheurs qui ont
modélisé ce déplacement en ‘S’ des serpents. Les forces créées par les
frictions des écailles du ventre l’aident à se propulser vers l’avant,
précisent David Hu et ses collègues dans les Proceedings of the
National Academy of Sciences publiés aujourd’hui.

Lorsqu’ils ondulent au milieu d’un terrain accidenté, les serpents
s’aident des obstacles qui les entourent pour se propulser. Sur une
surface lisse, il est évident que les écailles jouent un rôle
important. Pour mieux comprendre ce qui se passe, David Hu et ses
collègues (Georgia Institute of Technology/ Courant Institute of
Mathematical Sciences, USA) ont observé des petits serpents faux-corail
(Lampropeltis triangulum campbelli) sur différentes surfaces ou en
recouvrant leurs écailles d’un tissu. Ainsi langés, les serpents ne
peuvent plus avancer. De même sur une surface sans aspérité comme un
bureau en bois laminé, le petit colubridé n’avance pas.

Les écailles accrochent les irrégularités du sol, elles exercent une
résistance dans certaines directions et produisent des frictions. De
même que le chat doit être caressé dans le sens du poil pour être doux,
le serpent n’est lisse que si on passe la main dans un sens. Dans
l’autre sens les écailles donnent un aspect légèrement rugueux,
rappellent les chercheurs. Ils ont quantifié l’importance de ces
frictions dans la locomotion du serpent. D’après la première version de
leur modèle mathématique, elles expliquent 70% de la vitesse de
déplacement de l’animal.



Pour accélérer leur serpent virtuel, il manquait aux chercheurs un
autre élément important : la capacité du colubridé à répartir son poids
en soulevant certaines parties de son corps au cours de ses
ondulations.
Grâce à une gélatine photoélastique, Hu et ses collègues ont visualisé
les zones où le poids exercé est maximum (zones brillantes).

Le serpent concentre son poids sur les parties qui sont au contact de la surface et accélère son mouvement vers l’avant.


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bon si jai bien compris ce nest qua cause du deplacement et de la repartition de son poid que le serpent avance ??

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Conte Grishnak a écrit:
bon si jai bien compris ce nest qua cause du deplacement et de la repartition de son poid que le serpent avance ??


Ça ressemble à ça.

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