Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 28 août 2009 Le 30 août, un vétérinaire pour apprendre les secrets des reptilesLe dimanche 30 août, c'est la bourse aux reptiles. Le même jour, une conférence-formation livrera une foule d'informations, en particulier à ceux qui veulent passer le certificat de capacité. Une obligation pour adopter certains « NAC », nouveaux animaux de compagnie. Consultation privée avec le Dr Grosset, qui intervient le 30. PAR ISABELLE MASTIN bethune@info-artois.fr tVous êtes sortie de Maisons-Alfort major de promotion en 2008. Quel a été votre parcours ? « J'ai 24 ans, j'exerce à Paris. Je suis entrée en classe préparatoire à 17 ans et après mes 4 premières années à Maisons-Alfort, j'ai passé la dernière en alternance au Québec et en France. J'avais envie de m'orienter sur les nouveaux animaux de compagnie. Ce fut une année riche d'expériences : en un an, on ne fait aucune consultation de chiens ou chats ! En fait, tous les vétérinaires peuvent soigner des NAC, mais en termes d'expérience, il y a un plus. » tLes « NAC » au fait, qu'est-ce que ça englobe ? « Le terme n'est pas adapté. On y trouve aussi bien les cochons d'Inde, les souris, hamsters, lapins, furets, domestiqués depuis longtemps, que les tortues, lézards, serpents, mygales, scorpions, oiseaux, poissons... » tVos consultations sont exclusivement consacrées aux NAC. Vous même êtes passionnée ? « Il existait à l'école un club d'herpétologie. Je n'avais pas peur des serpents et la passion est venue. J'en ai eu plusieurs mais sans faire d'élevage. Par contre, j'ai élevé des lézards. Là, j'ai des caméléons ! À 80 %, les reptiles appartiennent à des hommes entre 20 et 30 ans, les hamsters, etc à des familles et les oiseaux plutôt à des couples, mais il ne faut pas généraliser ! » tOn n'ausculte pas de la même manière un chien et un serpent ? « Non, même si on retrouve des similitudes, l'examen clinique n'est pas le même. Techniquement aussi, il y a des différences : il faut des tables adaptées, des appareils permettant des anesthésies spécifiques... » tLes NAC sont-ils fragiles ? « Oui. Les reptiles, par exemple. Ce sont des prédateurs mais ils ont aussi un comportement de proies : ils cachent leur douleur, ce qui fait qu'ils arrivent souvent tard en consultation. Ce n'est pas facile de juger qu'un serpent est malade : il mange une fois par semaine, s'il boude son repas, on met ça sur le compte du stress et on attend. » tComment évolue la demande ? « J'ai l'impression qu'elle augmente, surtout dans les grandes villes. Un problème de place et puis ce n'est pas comme un chien : pas besoin de les sortir ! La question, c'est de savoir si les propriétaires sont prêts à investir : pour un hamster ou un rat, on pense parfois que c'est plus facile d'en racheter un que de le soigner... Or il faut penser au bien-être de l'animal. Mais on sent une prise de conscience. Il y a beaucoup d'examens préventifs pour les oiseaux par exemple. Pour les serpents, on sait qu'un examen annuel des selles permet de déceler des parasites, certains transmissibles à l'homme. » tQuelles sont les règles de base ? « Depuis la conférence de Washington, les espèces sont classées selon qu'elles sont ou pas en voie d'extinction. Il reste des trafics mais les gens respectent d'autant plus depuis la loi du 10 août 2004, qui exige un certificat de capacité pour certaines espèces. Chacune a ses exigences : le plus sûr est d'appeler un vétérinaire NAC. Les gens sont pleins de bonnes intentions mais cherchent beaucoup sur internet ... » tLa conférence du 30 août comptera pour l'obtention du certificat... « J'aborderai plusieurs thèmes : les conditions de maintenance des reptiles la rhinite des tortues, qui n'est pas prise au sérieux mais qui est plus grave que chez l'humain la parasitologie des reptiles et les cryptosporidioses chez l'agame barbu d'Australie. Je viens aussi discuter avec les éleveurs... et aller à la bourse ! » t VBourse le dimanche 30 août, de 10 h à 18 h, à la salle Olof-Palme. Entrée : 2,50 E, gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés. À 14 h, à la Maison des associations du Mont-Liébaut, conférence-formation (5 E, incluant une entrée à la bourse), inscriptions au &06 83 91 91 74. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites