Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 16 septembre 2009 Une queue intelligente! La queue du gecko étonne encore les zoologistes. Des chercheurs canadiens ont découvert que le lézard est capable de se débarrasser de sa queue qui, une fois coupée, peut effectuer des mouvements complexes pendant de nombreuses minutes pour détourner l'attention de prédateurs. En fait, le Dr Anthony Russell et son équipe de l'Université de Calgary ont déterminé que la queue du petit lézard avait un large répertoire de mouvements variés et hautement complexes, dont des galipettes acrobatiques jusqu'à trois centimètres de hauteur. Pour en arriver à cette conclusion, les zoologistes ont analysé la queue coupée d'un gecko léopard à l'aide d'un électromyogramme (mesurant le potentiel électrique généré dans les muscles) et d'une technique de vidéo qui permet une observation détaillée. Ils ont découvert que les mouvements de la queue du lézard étaient beaucoup plus diversifiés que la plupart des corps ou membres d'animaux qui ne peuvent plus être contrôlés par le cerveau (comme ceux d'un poulet qui continue à courir lorsqu'on lui coupe la tête). Nous avons découvert que la queue avait un large répertoire de mouvements variés et hautement complexes, dont des galipettes acrobatiques jusqu'à trois centimètres de hauteur. — Dr Anthony Russell, Université de Calgary Le Dr Russell ne peut s'expliquer comment ces mouvements sont exécutés pendant un temps qui peut s'étendre sur une demi-heure. Selon lui, la queue reçoit des informations sensorielles en provenance de l'environnement. Des capteurs à sa surface la feraient sauter, pivoter ou se déplacer dans une direction donnée. Le caractère imprévisible de ces mouvements confère donc aux geckos, d'un point de vue évolutionniste, un avantage en mobilisant l'attention du prédateur. Ces mouvements permettraient également de mettre la queue à l'abri. Il arrive parfois que les geckos reviennent la chercher pour la manger, afin de compenser la perte de graisses stockées dans ce membre. Le détail de ces travaux est publié dans les Biology Letters. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites