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Max|mum-leterrarium

L’homme aux reptiles

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L’homme aux reptiles

Tortues, iguanes, serpent, lézards : Emmanuel Lemagnen les aime depuis sa plus tendre enfance et en a fait sa grande passion depuis 30 ans. Chez lui, du côté de La Ressource, les tortues ne se comptent plus. Il sait seulement qu’il y a une soixantaine d’espèces différentes. Des tortues de terre et d’eau douce. Elles viennent du Brésil, d’Australie, de Chine, de Méditerranée. Le cheptel compte notamment 6 spécimens géants. Parmi les pièces les plus spectaculaires, il y a une tortue alligator, dont la carapace évoque celle du saurien, tandis que le bec, à la façon de celui d’un perroquet, est tranchant telle une lame de rasoir. Une fois adulte, la bestiole peut atteindre les 80 kilos. Les parcs sont chauffés pour l’hiver et aérés pour l’été et, dans le vaste jardin entièrement aménagé selon des critères respectant au mieux les biotopes en matière végétale, elles sont 17 espèces de tortues à se reproduire régulièrement. Parmi elles la tortue "Hermann" que les scientifiques s’accordent à dire que la reproduction est impossible sans hibernation. "Ici on démontre le contraire depuis de nombreuses années déjà," s’en amuse Emmanuel Lemagnen. Le plus souvent les œufs de tous ces pensionnaires vont en couveuse. Ainsi on évite que les fourmis ne les détruisent, et dans le même temps on les protège de leurs propres géniteurs, puisque certains d’entre eux les mangent. La "collection" est toute rigoureusement numérotée et dotée d’une puce électronique. Ainsi, les amateurs peu scrupuleux trouveront toujours à qui parler. Le bestiaire de celui qui est aussi président de la Société cheloniophile de Bourbon (forte de 2 500 éleveurs labélisés) compte un python albinos, des souris kangourous (ainsi appelées parce que leurs pattes postérieures sont démesurées tandis que sur l’avant ce ne sont que moignons) et un couple de Tiligna, des lézards d’une trentaine de centimètres, à pattes courtes, omnivores et vivipares. On n’oubliera pas non plus de jeunes iguanes, l’un d’un beau vert émeraude et l’autre évoquant plutôt une écorce fraîche. Dans une cage métallique, à l’entrée de la propriété, ils donnent l’impression de monter fièrement la garde. Fruits, salades, mais aussi souris blanches, vers de farine et blattes, élevés par les soins du maître des lieux, nourrissent ce petit monde peu ordinaire.

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