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Max|mum-leterrarium

Dur, dur d'être une tortue marine

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Dur, dur d'être une tortue marine

En dépit des progrès réalisés dans la lutte contre le braconnage et de la mise en place de parcs marins, la survie de la tortue marine est encore menacée. Aujourd'hui la menace s'appelle pollution, grands filets dérivants ou hameçons utilisés notamment pour la pêche à la palangre du thon. Demain, elle s'appelera... réchauffement climatique.

La pollution est aussi un grave problème

Les déchets couvrent parfois de longues distances et s'accumulent en certains endroits Les tortues "confondent les plastiques ou les polystyrènes avec leurs proies habituelles" relève Jacques Fretey, qui codirige le groupe d'experts sur les tortues marines à l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Ces proies, par exemple les méduses, dérivent et s'accumulent parfois aux mêmes endroits que les déchets, comme au large de Saint-Pierre-et-Miquelon. Au lieu de se nourrir, les tortues avalent des sacs, des emballages ou des préservatifs et meurent d'occlusion intestinale. "Les tortues marines sont un bon bio-indicateur de la santé du milieu marin » précise-t-il.

Les mâles, les premières victimes

Il y a donc la pêche, la pollution mais aussi le réchauffement du climat qui sera une nouvelle menace pour cette espèce dans un futur plus lointain. Et les mâles pourraient en payer les conséquences.
Le sexe des tortues marines, comme celui de nombreux reptiles, n'est pas déterminé génétiquement à la conception mais dépend de la température d'incubation des œufs durant une période bien précise, correspondant au deuxième tiers du développement de l'embryon. "
Au-dessus de 29°C, cela donne des femelles, et au-dessous, des mâles" a expliqué Jacques Fretey.

Les sites de ponte bientôt inondés ?

"Avec le réchauffement climatique, on risque à coup sûr de se retrouver avec une féminisation des populations mondiales de tortues marines. Cela veut dire que les mâles vont disparaître" et avec eux les huit espèces encore présentes à la surface du globe, prédit l'expert. L'élévation du niveau des mers provoquera aussi l'inondation d'un grand nombre de plages qui servent de sites de ponte.

Les tortues marines sont plus difficiles à observer et donc moins bien connues que les terrestres, notamment en ce qui concerne leur longévité. On sait néanmoins qu'une espèce comme la tortue verte n'arrive à maturité sexuelle qu'à 50 ans. "Cela veut dire qu'il faut des milliers d'œufs pour arriver à une tortue femelle qui va arriver à se reproduire" explique Jacques Fretey.

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