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Max|mum-leterrarium

Il élevait des serpents pour exploiter leur venin

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Il élevait des serpents pour exploiter leur venin

LESFAITS : Cet amateur n'avait pas les autorisations pour posséder les dangereuses bestioles

Des crotales, des najas, des boas arc-en-ciel... Autant de noms de serpents qui font frémir les ophidiophobes (ceux qui ont la phobie de ces bestioles donc), et que ce Montpelliérain collectionnait dans son appartement de la rue Aristide-Ollivier, à deux pas de la gare. Le problème, c'est que l'élevage de ces ovipares, surtout certaines catégories venimeuses, est strictement réglementé et que le mis en cause était loin d'avoir toutes les autorisations.
L'enquête menée par les gendarmes de la brigade de Saint-Georges-d'Orques, épaulés par l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) et l'Oclaeps (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique), a démarré à la ferme aux reptiles de la Bastide-de-Serou, dans l'Ariège. Les registres ont





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laissé apparaître qu'une trentaine de serpents avaient été prêtés par le Montpelliérain, qui n'avait pas les certificats de capacité pour détenir ces espèces.
La semaine dernière, les militaires ont effectué une perquisition à son domicile et ils ont mis la main sur d'autres serpents, dans des terrariums, notamment deux boas arc-en-ciel... Lors de son interrogatoire, le mis en cause a expliqué qu'il s'était procuré toutes ces bêtes sur des marchés aux Pays-Bas et essentiellement en Allemagne. En fait, sur des forums internet, il se vantait de gérer un centre de production de sérums antivenimeux. L'enquête a montré qu'il avait l'intention de monter une petite exploitation de venin dans l'Ariège, d'où il est originaire, sachant que le gramme de cette substance, prisée par les laboratoires pharmaceutiques, peut atteindre 2 000 €. Mais en proie à des difficultés financières, ces derniers mois, et sachant que l'entretien des serpents a un coût (notamment en électricité, parce que la température doit rester à 27°), il avait préféré cédé temporairement ses animaux fétiches à la ferme aux reptiles de sa région d'origine.
« Un serpent, ce n'est pas un chien. Il faut avoir des autorisations spécifiques et savoir s'en occuper », rappelle l'enquêteur spécialisé de la gendarmerie. Le passionné, lui, sera poursuivi pour ces diverses infractions devant le tribunal correctionnel.

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