Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 21 février 2010 Le reptilarium, l'exotisme au pied du LarzacEn juillet 2005, Chrystèle et Fabien Catala ont ouvert le reptilarium du Larzac à Sainte-Eulalie- de-Cernon. Ce parc accueille aujourd'hui plus de cent espèces parmi les plus belles et mythiques de la planète. Dépaysement garanti au pays des Templiers avec deux passionnés. GROS PLANA Sainte-Eulalie-de-Cernon, on peut voyager dans le temps. Revivre l'époque des Templiers à travers les nombreux témoignages historiques et patrimoniaux. Le village était en effet le siège de la Commanderie templière. On peut aussi voyager aux quatre coins de la planète en franchissant le seuil du reptilarium du Larzac. C'est en effet là, à quelques dizaines de mètres de l'enceinte fortifiée du village, que Chrystèle et Fabien Catala, et leurs quatre enfants, ont posé leurs valises et leurs reptiles il y a quelques années.Passionné de ces animaux et de nature depuis son plus jeune âge - il a acheté son premier boa à 14 ans ! -, Fabien souhaitait monter son propre parc spécialisé pour faire partager sa passion au grand public. Comme un aboutissement à son parcours professionnel. Lui qui, après avoir travaillé dans plusieurs parcs zoologiques et en animalerie, avait, juste auparavant, créé un élevage de reptiles près de Montauban. Et c'est le hasard - qui parfois fait bien les choses - qui a conduit la famille à Sainte-Eulalie-de-Cernon.« On cherchait un lieu sur internet et on est tombé sur cette ancienne laiterie. C'était incroyable, il y avait tout », se souvient Chrystèle, qui a épousé l'homme et sa passion. Le coup de foudre a été immédiat. Pour le lieu, le village, son environnement.Certes, le challenge n'était pas évident. Les Catala ont dû se bagarrer. Il a fallu rénover et aménager. « On est tombé sur un banquier qui a cru en nous et qui nous a fait confiance », précise Chrystèle. Après deux ans de travaux réalisés par leurs soins, le reptilarium du Larzac a ouvert ses portes le 1 er juillet 2005. Et a de suite trouvé un public avec 5 000 entrées dès la première année.Depuis, sa réputation est allée grandissante. L'an dernier, la petite entreprise familiale a attiré 15 000 visiteurs. Il faut dire que l'endroit a de quoi séduire. Les petits et les grands. Les amateurs de reptiles ou les néophytes. On y trouve plus de cent espèces : serpents, tortues, caïmans, alligators, varans, geckos, iguanes, caméléons, etc. Parmi les plus beaux et les plus emblématiques de la planète.A commencer par des serpents mythiques : l'anaconda vert (le plus gros serpent du monde, qui peut atteindre 200 kg), le python réticulé (le plus long du monde, celui du reptilarium fait 6,30 m), un boa constricteur. Mais aussi plusieurs pythons d'Afrique ou d'Australie, un boa de Madagascar (une espèce très menacée) ou un boa des sables qui ne dépasse pas 60 cm.De ces reptiles, Fabien connaît tout. Leurs caractéristiques (et leur caractère), leurs habitudes. Beaucoup sont nés dans son ancien élevage ou à la nurserie du reptilarium. Régulièrement, le public peut aussi assister au moment magique de la naissance. Comme quand, chose rare en parc, les bébés caïmans viennent au monde. Les autres, quasiment tous nés en captivité, sont arrivés au parc très jeunes. A l'image de l'alligator du Mississipi qui a débarqué à 5 mois. Il faisait alors 25 cm. Il a aujourd'hui 4 ans et mesure 1,80 m pour 55 kg.Sur ces reptiles, le maître des lieux est intarissable. De l'alligator. « C'es t un animal qui n'a quasiment pas évolué depuis 65 millions d'années. Il a connu les dinos aures. » De ses caméléons, un "casqué du Yémen", un "panthère de Madagascar". « C'est une espèce fantastique. » Sa passion est communicative et instructive. Un véritable cours de sciences naturelles. On y apprend mieux que dans n'importe quelle classe la différence entre un reptile vivipare, ovipare ou ovovivipare.« On ne veut pas faire du sensationnel, mais mieux faire connaître ces animaux », commente sobrement Fabien.Ah, on allait oublier les emblèmes du parc : l'iguane vert âgé de 19 ans, Poumba le varan à gorge noire qui se met debout sur les pattes arrières pour manger, Charlotte et Caroline, les deux jeunes tortues d'Afrique de 27 et 25 ans, qui, le printemps venu, prennent leurs aises dans les enclos extérieurs avec leurs congénères de 60 kg. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites