Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 22 février 2010 Des petites bêtes qui ne s'adoptent pas à la légère...Envie d'adopter une mygale ou un python ? Le sujet mérite réflexion. L'expo organisée par l'association le Peuple de l'Ombre a réuni hier 2 O00 personnes. Avec des messages pédagogiques très clairs. DELPHINE TONNERRE > delphine.tonnerre@nordeclair.frNe comptez pas sur eux pour vous inciter à adopter des phasmes ou des iguanes (si toutefois cette idée saugrenue vous avait effleurée).Franck Delannoy et Olivier Vuillemot, les fondateurs de l'association le Peuple de l'Ombre aiment les animaux, surtout les insectes. Ils apprécient le calme, l'apaisement même que leur apportent ces petites ou grosses bêtes. Ils sont fiers lorsque la reproduction réussit. //Et justement, ils tiennent à ce qu'ils soient bien soignés, encadrés, nourris et protégés. « On parle de nouveaux animaux de compagnie mais le terme n'est pas approprié. En fait ça reste des animaux sauvages. Il ne faut en attendre aucune contrepartie affective. Il faut les manipuler le moins possible. Et avant de s'engager, il faut bien mesurer les risques... », expliquent-ils.Au stand de l'association Recup'iguane vert, on ne vous dit pas autre chose : « Les gens achètent un animal, le plus souvent dans une animalerie en Belgique. Au début ça va, ça se passe bien, on leur a même dit que s'il restait dans son aquarium, il n'allait pas grandir... » Mais voilà, un mâle de belle dimension peut atteindre 1,50m et 7 kilos. Une bête vorace pas facile à maîtriser. « Chaque moi, on récupère en moyenne trois iguanes, qu'on doit parfois soigner pour cause de négligences. On les place ensuite sous contrat chez des particuliers », explique le responsable. De nouveaux adoptants qui sont ensuite conseillés et accompagnés.Mêmes contraintes pour les pythons : « Ils mangent des lapins et des rats, et les gens n'aiment pas toujours avoir ces bêtes-là dans leurs congélateurs... », nous explique-t-on.Quant aux mygales, là encore, il faut mieux réfléchir à deux fois : « Sur internet, vous trouvez des "mygales dociles" à vendre, c'est un non-sens ! », souligne Olivier Vuillemin.Moins voraces, les papillons sont très prisés des collectionneurs. Ils aiment les voir piqués dans des cadres mais surtout les regarder voler au-dessus des massifs. « Ne tondez pas le gazon trop court : c'est très mauvais pour la faune qui ne peut plus s'y développer », nous glisse notre interlocuteur. Il défend le retour d'une nature respectueuse en ville, où dans les haies et les massifs fleuris, un petit bout de Microcosmos peut s'ébattre gaiement. Et regarder les fourmis porter des brindilles plus grosses qu'elles, c'est quand même moins risqué que se faire emporter le doigt par un varan affamé.wSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites