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Max|mum-leterrarium

Bonjour grenouilles, tritons et crapauds Au nom de tous les amphibiens

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Bonjour grenouilles, tritons et crapauds Au nom de tous les amphibiens

Barré d'un « Wanted » digne des westerns, le flyer attire l'œil. Forcément, son lecteur est tout de suite intrigué par cet étrange avis de recherche lancé par le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement des Pays de l'Aisne (CPIE). « Un dragon ! Dans mon jardin ? Les amphibiens disparaissent. Vous pouvez participer activement à leur sauvegarde » peut-on lire en dessous.

Alors, kesako ?

Pour la troisième année consécutive, cette association propose aux particuliers et aux mairies volontaires qu'un de leurs spécialistes des batraciens vienne, de manière bénévole, explorer le fond de leur mare, étang et autre zone humide.

Seize espèces dans l'Aisne
Histoire de détecter l'éventuelle présence de tritons, salamandres, crapauds grenouilles et consorts, ainsi que l'attitude citoyenne et écologique à tenir. En moyenne, depuis le lancement de cette opération, ce sont une vingtaine d'interventions qui sont réalisées.

« Par cette démarche, l'objectif est de faire prendre conscience de la richesse biologique existant dans son propre jardin, sous ses yeux en quelque sorte, de la valoriser afin que chacun puisse se l'approprier, s'en sentir responsable et s'engager dans sa préservation », indique Camille Gosse, chargé de mission au CPIE, basé à Merlieux.

Et de poursuivre : « L'Aisne, comme le reste de la Picardie, héberge seize espèces d'amphibiens sur les trente et une continentales autochtones en France. Dans les contrées du Chaunois, on rencontre essentiellement des crapauds communs, des grenouilles vertes, des tritons palmés… Il faut savoir qu'en dehors de la grenouille verte et de la grenouille rousse, toutes ces espèces sont protégées par la loi car elles sont menacées. Notre campagne sur les amphibiens est menée de février à juin car nous sommes, alors, en pleine phase aquatiques et qu'on a le plus de chance de les apercevoir. »

Outre ce travail de sensibilisation sur ce type d'animaux et les conseils de gestion prodigués aux propriétaires de ces points d'eau, cette action en direction du grand public se révèle être aussi un outil de connaissance scientifique original et pertinent. En effet, les « inventaires classiques » sont réalisés dans des zones naturelles ou d'accès libre. Or, dans le fond des jardins privatifs ou sur les terrains communaux, où aucun scientifique ne va, il existe de nombreux milieux naturels ou artificiels qui peuvent abriter une biodiversité fragile, elle aussi, à préserver.

« Cette opération permet effectivement de recueillir des données inédites qui contribuent à la cartographie des amphibiens grâce à la transmission des données à l'association Picardie Nature », souligne notre interlocuteur. En somme, chacun y trouve son compte…

Ludovic BARBAROSSA
Contact : CPIE des Pays de l'Aisne au 03.23.80.03.03 ou c.gosse@cpie-aisne.com

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