Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 25 avril 2010 Un lézard dans le Grand Stade[b]ENVIRONNEMENT. Ecologie pour Le Havre veut porter plainte contre la Codah qui n'aurait pas préservé le reptile. [/b] Il ne mesure que 20 centimètres, mais le lézard des murailles est au cœur d'une polémique au Havre. En effet, l'association Ecologie pour Le Havre a décidé de porter plainte contre la Codah qui, estime-t-elle, n'a pas su préserver son habitat naturel... Le site du futur Grand Stade.« Comme tous les lézards, il est protégé par l'arrêté du 19 novembre 2007. Or, la Codah a décidé de préparer le terrain du futur Grand Stade avant la délivrance du permis de construire.C'est son droit. Sauf que le terrain, et donc l'habitat naturel du lézard, a été totalement dévasté par ces travaux », indique Annie Leroy, présidente d'Ecologie pour Le Havre. Un « saccage » que l'association a fait constater par huissier le 12 avril dernier.Dépôt de plainteLe commissaire chargé de l'enquête publique avait spécifié la présence d'espèces à protéger, notamment des fleurs et ce fameux lézard.« La Codah a méconnu la loi. Nous lui avons demandé, officiellement, de justifier cela. Sans réponse d'ici quelques jours, nous déposerons plainte », prévient la présidente.La justification est pourtant simple pour la Codah. Celle-ci s'est engagée par écrit à sauvegarder le petit reptile. On peut ainsi lire dans l'étude d'impact que «des mesures conservatoires seront prises pour restituer l'état initial de l'habitat des lézards».Si Annie Leroy monte au créneau sur cette affaire de lézard dans le Grand Stade, c'est aussi et surtout pour montrer à tous sa vigilance et sa volonté de ne rien « laisser passer ».Le grand canal dans le collimateurEn effet, Ecologie pour Le Havre a dans sa ligne de mire la future extension du grand canal du Havre. Un projet d'envergure qui permettra au Grand Port Maritime du Havre de créer de nouvelles voies de circulation fluviale et de nouveaux terminaux.« Ce projet va massacrer la biodiversité et des espèces protégées tant au niveau Européen que mondial. Des mesures compensatoires sont possibles... Encore faut-il le vouloir », affirme Annie Leroy.Elle estime que cette prolongation du canal n'est pas nécessaire et qu'une meilleure utilisation du canal de Tancarville et de la Seine pourrait suffire. Et de conclure que « selon les estimations les plus optimistes concernant le trafic du Grand Port Maritime, la prolongation du grand canal donnerait passage à... trois bateaux par jour. »MARIE-ANGE MARAINE Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites