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Max|mum-leterrarium

Un lézard dans le Grand Stade

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Un lézard dans le Grand Stade


[b]ENVIRONNEMENT. Ecologie pour Le Havre veut
porter plainte contre la Codah qui n'aurait pas préservé le reptile.

[/b]


Il ne mesure que 20 centimètres, mais le lézard des
murailles est au cœur d'une polémique au Havre. En effet,
l'association Ecologie pour Le Havre a décidé de porter
plainte contre la Codah qui, estime-t-elle, n'a pas su préserver son
habitat naturel... Le site du futur Grand Stade.

« Comme tous les
lézards, il est protégé par l'arrêté du 19 novembre 2007. Or, la Codah a
décidé de préparer le terrain du futur Grand Stade avant la délivrance
du permis de construire.

C'est son droit. Sauf que le terrain, et
donc l'habitat naturel du lézard, a été totalement dévasté par ces
travaux », indique Annie Leroy, présidente d'Ecologie pour Le Havre. Un « saccage » que
l'association a fait constater par huissier le 12 avril dernier.

Dépôt
de plainte

Le commissaire chargé de l'enquête publique
avait spécifié la présence d'espèces à protéger, notamment des fleurs et
ce fameux lézard.
« La Codah a méconnu la loi. Nous lui avons
demandé, officiellement, de justifier cela. Sans réponse d'ici quelques
jours, nous déposerons plainte », prévient la présidente.

La
justification est pourtant simple pour la Codah. Celle-ci s'est engagée
par écrit à sauvegarder le petit reptile. On peut ainsi lire dans
l'étude d'impact que «des mesures conservatoires seront prises pour
restituer l'état initial de l'habitat des lézards».

Si Annie Leroy
monte au créneau sur cette affaire de lézard dans le Grand Stade, c'est
aussi et surtout pour montrer à tous sa vigilance et sa volonté de ne
rien « laisser passer ».

Le grand canal dans le
collimateur

En effet, Ecologie pour Le Havre a dans sa ligne de
mire la future extension du grand canal du Havre. Un projet
d'envergure qui permettra au Grand Port Maritime du Havre de créer de
nouvelles voies de circulation fluviale et de nouveaux terminaux.

«
Ce projet va massacrer la biodiversité et des espèces protégées tant au
niveau Européen que mondial. Des mesures compensatoires sont
possibles... Encore faut-il le vouloir », affirme Annie Leroy.

Elle
estime que cette prolongation du canal n'est pas nécessaire et qu'une
meilleure utilisation du canal de Tancarville et de la
Seine pourrait suffire. Et de conclure que « selon les estimations les
plus optimistes concernant le trafic du Grand Port Maritime, la
prolongation du grand canal donnerait passage à... trois bateaux par
jour. »
MARIE-ANGE MARAINE


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