Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 30 mai 2010 Au paradis du reptile et des plantes tropicales Il y a deux ans, le Colmarien Jean-Paul Ochem pouvait se targuer de posséder une collection de plus d’un millier de mygales (vivantes) et de quelques caméléons. Depuis, les proportions se sont quelque peu inversées. La cinquantaine d’araignées qu’il possède encore ont été reléguées dans une petite pièce et les caméléons, grenouilles et autres tortues ont envahi la maison du passionné. Avec un autre changement : depuis le début de l’année, le collectionneur a fait de sa passion pour les NAC (nouveaux animaux de compagnie) et les plantes tropicales un métier.Sa société Amazone-reptiles existe depuis le 1 er janvier. « Fin 2009, l’entreprise Liebherr, où je travaillais, a proposé un plan de départs volontaires », explique Jean-Paul Ochem. Ce dernier a saisi l’occasion. Avec l’enveloppe proposée par son ex-employeur, le passionné de reptiles disposait d’une cagnotte de départ pour créer son entreprise individuelle. Il a également réussi à contracter un prêt professionnel. En quatre mois, près de 80 000 € ont été investis dans l’entreprise.Pour l’instant, Amazone-reptiles dispose d’un site internet où l’on peut acheter par correspondance. Une à deux fois par mois, Jean-Paul Ochem participe à des salons ou à des bourses. Surtout, grâce à l’important stock de matériel qu’il possède chez lui, il reçoit également ses clients à domicile, mais uniquement sur rendez-vous. Pour l’instant. « Dans le futur, j’aimerais avoir un local à part, dit-il. Mais je me laisse deux ans. »Le concept de « vitrine tropicale » Si le Colmarien ne se presse pas, c’est qu’il a quasiment transformé sa maison en magasin. Au rez-de-chaussée, on trouve les terrariums vides et certaines décorations. Au sous-sol, encore du matériel, mais surtout les reptiles : caméléons panthère, lézards, dendrobates auratus (grenouilles vertes et noires), etc. « Je ne vends que des animaux qui sont nés chez moi », assure-t-il. Le jardin, « un terrarium géant » selon un fournisseur venu à Colmar, accueille les plantes tropicales. Dont les fameuses épiphytes, qui n’ont pas besoin de terre pour se développer. « On peut les mettre sur un caillou ou une branche », souligne le spécialiste.C’est aussi à l’extérieur que le client peut découvrir une des particularités proposées par le fondateur d’Amazone-reptiles : la création de « vitrines tropicales ». Dans un terrarium vide, Jean-Paul Ochem dispose une décoration en relief et des plantes tropicales. Un environnement qui peut accueillir un reptile, ou pas. Le prix (de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers) est en fonction de la taille et de l’équipement. Cela peut paraître cher, mais avec son système d’éclairage et de brumatisation, cette « vitrine tropicale » offre une véritable bouffée d’air dans un salon. Et amène un petit peu d’ambiance exotique. Ce qui n’est pas rien, surtout quand on a eu, comme cette année, un hiver long et un printemps en dents de scie.Thierry Martel Y ALLER Le magasin Amazone-reptiles, 6 rue Gutenberg à Colmar, est ouvert du lundi au samedi, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 19 h, uniquement sur rendez-vous en téléphonant au 03.89.24.31.47 ou au 06.81.87.44.54. Site internet : www.amazone-reptiles.com Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites