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Tortues de Floride et poissons rouges indésirables dans les étangs genevois

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Tortues de Floride et poissons rouges indésirables dans les étangs genevois



INVASIVES | Les espèces indigènes sont souvent menacées par les introductions sauvages.

LAURENCE NAEF | 26.05.2010 | 00:00


On les appelle «invasives» ou «néophytes». Ce sont ces espèces animales ou végétales qui, introduites volontairement ou involontairement sur notre territoire, gagnent la plupart du temps la lutte concurrentielle avec les espèces indigènes.
Le buddleia ou arbre à papillons, la renouée du Japon, le solidage ou l’ambroisie sont des plantes qui posent des problèmes insurmontables dans les milieux naturels, comme ce fut le cas dans la zone alluviale de l’Allondon, où elles sont capables de modifier considérablement le milieu.
Les espèces animales ne sont pas en reste. Dernièrement, la Direction générale de la nature et du paysage a procédé à la première réintroduction de la cistude, seule espèce de tortue aquatique de Suisse, dans un étang renaturé des bois de Jussy. Or, il s’agit d’un plan d’eau dans lequel vit un grand nombre de poissons rouges!
Ceux-ci ne sont pas venus là par eux-mêmes puisqu’il ne s’agit pas d’une espèce sauvage. Ils ont été jetés par des personnes qui n’en voulaient plus chez eux, qu’ils en aient eu marre de les voir tourner en rond dans un bocal ou que les enfants leur aient soudain préféré un hamster. Le problème est qu’il eût mieux valu les rendre au magasin. Et en aucun cas les relâcher dans la nature. C’est du reste interdit.
Compétition alimentaire
Les étangs genevois sont pleins de ces carassins ainsi introduits artificiellement et qui prolifèrent très vite. «Au début, les hérons les voient bien et les attrapent, explique l’inspecteur cantonal de la faune Gottlieb Dändliker. Mais dès la seconde génération, ils perdent leur robe rouge et deviennent gris, ce qui les protège mieux des prédateurs.» Ils ont alors tout loisir d’entrer en compétition alimentaire avec les amphibiens. Les plus gros se délectent même de leurs larves et de leurs œufs.
Dans l’étang où ont été réintroduites les cistudes, des nasses tentent d’attraper ces poissons rouges. «Mais c’est impossible de les éliminer. Tout au mieux peut-on stabiliser ou légèrement diminuer la densité.» Un autre moyen de lutte consiste à assécher momentanément l’étang. «Cela ne pose pas de problème aux batraciens, détaille Gottlieb Dändliker, tandis que l’opération est fatale aux poissons.»
La meilleure solution pour éradiquer les poissons rouges des étangs naturels genevois, c’est de renoncer à les y mettre. Certes, ils y sont heureux, mais la faune indigène a tout à perdre. En revanche, ils peuvent avoir leur place dans les bassins artificiels des parcs d’où ils ne peuvent pas s’échapper.
Elles finissent à Chavornay
Autre espèce invasive, qui est pourtant interdite à l’importation: la tortue de Floride ou tortue à tempes rouges. Produites en masse aux Etats-Unis, elles sont généralement vendues encore jeunes. Mais, même si elles grandissent lentement pour atteindre jusqu’à 2 kg, elles finissent par insupporter leurs propriétaires. Le nettoyage des aquariums devient vite une corvée.
S’en débarrasser dans la nature pose à nouveau un problème. Ce sont des prédatrices d’autres espèces, en particulier la cistude d’Europe, pratiquement disparue de Suisse. Elles se nourrissent également de larves de libellules, de têtards. Elles peuvent transmettre des maladies et risquent d’engendrer des hybridations.
Certes tolérées dans des étangs comme au parc des Eaux-Vives, elles sont systématiquement combattues dans la réserve du Moulin-de-Vert où l’on trouve des cistudes. Mais il est impossible de procéder de la sorte partout et le risque de domination n’est pas bénin.
Le Centre de protection et de récupération des tortues de Chavornay (www.tortue.ch) est l’endroit où il faut rendre sa tortue de Floride, si le magasin ne la reprend pas. Sur 5000 tortues qui sont recueillies au centre, 80% sont des tortues aux tempes rouges!

Source

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Puisqu'on parle du poisson rouge dans cet article, j'en profite pour vous faire part qu'il y a à St-Hilaire un endroit emménagé justement pour recevoir ces poissons. Il est même possible d'aller les nourrir. Je n'y ai personnellement jamais été mais je pourrai vous trouver l'information si cela vous intéresse.

Ça pourrait d'ailleurs être un projet intéressant pour plusieurs ville.

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Poisson rouge. Je détient l'info de ma maman qui est allé porté des poisson dans ce bassin. Il y a peut-être aussi des Kois.

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Je vais te revenir avec des infos précises sous peu. Je me renseigne pour obtenir les détails.

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Bon finalement j'y suis allé faire un p'tit pic-nique en famille. C'est un parc ouvert à tous à St-Hilaire. Il a y a des tables pour pic-niquer, des balançoires pour les enfants et un grand plan d'eau ou il y a des canards, poissons et amphibiens. Naturellement, vous pourrez surement aussi y observer certaines espèces d'oiseaux.

Pour vous y rendre, sur la 116 à St-Hilaire, il faut tourner sur la rue juste en face de celle pour l'aréna. Il y a une pancarte qui indique une phase de construction. J'ai complètement oublié de noter le nom de la rue. Embarassed Je vais porter attention lorsque je vais y repasser.

Pour ma part, je n'ai pas été en mesure de voir les poissons cette journée mais certain membres de ma famille en on vue. Voici une petit aperçu visuel de ce que j'ai observé:




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Il me semble avoir entendu des ouaouarons a cette endroit. C'est possible que les 2 vivent dans le même plan d'eau ou seulement que leur cri se ressemble?

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Finalement, c'est le chant de la grenouille verte qu'on entends. Je m'étais fais dire une fois que c'était le chant du ouaouaron et je n'avais jamais vérifié.

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Ouais bien je vais le retenir maintenant. Quand je pense à toute les fois ou je disais à tout l'monde "Écoutez les ouaouarons ! "

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Invité
Sa semble vraiment bien comme endroit.........je crois que je vais essayer d'y aller en famille.....

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