Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 30 mai 2010 Lézard ocellé, un joyau menacé L'association Cistude nature a commencé une étude sur le lézard ocellé dans notre région, avec des jeunes de Surf insertion.Après cinq ans de recherches sur la tortue cistude et la grenouille taureau en Aquitaine, l'association "Cistude nature" a commencé une étude sur le lézard ocellé, une espèce méditerranéenne beaucoup plus rare. On la trouve en France, en Espagne et en Italie. Quatre stations seulement sont connues sur le littoral girondin. L'objectif de l'étude est d'inventorier sa population, du Verdon jusqu'à l'Adour, de mieux connaître le fonctionnement de l'espèce pour la protéger. Comment et où se déplace le lézard ocellé ? Où passe-t-il l'hiver ? Le comportement du mâle est-il différent de celui de la femelle ? « Pour bien le protéger, il faut savoir comment il vit », commente Matthieu Berroneau, responsable de l'étude.Sur le littoral, dans les Landes et en Gironde, le lézard ocellé se rencontre essentiellement en milieu arrière-dunaire. Plusieurs sites, représentatifs de son milieu de vie, sont suivis pendant plusieurs années, dont un sur le Nord-Bassin. La recherche commence.Équipé d'un émetteur, chaque lézard a sa fréquenceComment procèdent les naturalistes ? Ils capturent des individus et les équipent d'émetteurs. L'objectif est d'arriver à en marquer une quinzaine d'ici le début de la période de reproduction. Chaque lézard capturé a une fréquence qui permet de le retrouver et de noter ses coordonnées GPS ; les données sont renvoyées sur ordinateur pour établir des cartographies très précises. Ces localisations se font quotidiennement quand il fait beau, entre la sortie d'hibernation, généralement en février, jusqu'à fin octobre, époque à laquelle ils seront débarrassés de leur émetteur. Des études sont également prévues la nuit. Fin mars, neuf avaient déjà été capturés, mais parmi eux une seule femelle, celles-ci étant plus craintives.Surf insertion, avec des jeunes du centre social de Bordeaux Nord, participe à l'opération. Guidé par Thomas Roussel, de Cistude nature, chacun à son tour a essayé de repérer un des lézards, grâce à l'appareillage. L'équipe venait sur le site pour la seconde fois. En février, elle a aidé à installer des abris artificiels, simples et peu onéreux, sur certains secteurs. La présence du lézard étant directement liée aux abris qu'il peut trouver pour se réfugier, l'objectif est de pallier au manque d'abris. Ceux-ci sont suivis tous les trois mois, pour tester leur efficacité en termes d'attraction et d'accueil. À suivre...Cistude nature oeuvre depuis 1998Spécialisée en reptiles et zones humides. Missions : protection de l'environnement, programmes de conservation de différentes espèces, plans de gestion et éducation à l'environnement. En cours : réalisation d'un atlas des amphibiens et reptiles d'Aquitaine. Partenaires : Europe, État, Conseils régional et départementaux. Le Guide des amphibiens et reptiles d'Aquitaine et celui des cistudes est disponible sur demande sur http://www.cistude.org Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites