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Max|mum-leterrarium

Saône-et-Loire: les pompiers se forment au maniement des reptiles

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Saône-et-Loire: les pompiers se forment au maniement des reptiles



Pythons, vipères et autres couleuvres : manier ces serpents pouvant
mesurer plusieurs mètres demande une formation spécifique pour les
pompiers de Saône-et-Loire de plus en plus souvent sollicités pour
maîtriser ces nouveaux animaux de compagnie (NAC).Au Touroparc de
Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), abritant notamment un vivarium, une
vingtaine de pompiers départementaux participent, sur la base du
volontariat, à cette journée incluse dans leur cursus de formation."La
formation varie en fonction des départements. Le phénomène des NAC qui
était limité aux grosses agglomérations se retrouve maintenant dans les
campagnes. Il y a une demande, il faut s'adapter", déclare à l'AFP le
lieutenant Eric Lespy, du service formation du SDIS 71.Fabrice
Thete, PDG de Touroparc et spécialiste des serpents, dispense le matin
la formation théorique, s'appuyant sur des photos."Jusqu'à
présent, quand ils voyaient un serpent, les pompiers prenaient une
pelle. L'idée c'est de dire: il y a des serpents dangereux et d'autres
pas. On leur donne des notions, on les sensibilise" aux caractéristiques
de chaque espèce, aux attitudes à adopter ou à éviter, explique-t-il.L'après-midi
se déroule dans la moiteur du vivarium. Frédéric Vouhé, électricien
passionné de serpents, qui en a élevé "des milliers" depuis 30 ans, fait
défiler les spécimens par ordre de taille sur un tapis imitant le
gazon, sous le regard des pompiers.De 50 centimètres à 3 mètres
50, les soldats du feu manipuleront tour à tour une dizaine de serpents,
tous non venimeux.Armé d'une tige télescopique terminée par un
crochet, M. Vouhé dispense ses conseils : "On se place derrière et on
prend le serpent au premier quart". Une fois le reptile sur le crochet,
on peut le placer dans un sceau, la queue la première.L'instrument,
utilisé seulement pour les serpents n'excédant pas 2,50 mètres, passe
de main en main. Les pompiers s'essayent avec plus ou moins de succès
sur un bébé anaconda de 50 cm, particulièrement agressif.Vient
ensuite la technique du balai, réservée aux spécimens les plus
imposants."Souvenez-vous, c'est une personne par mètre !",
répète-t-il avant de brandir un python de 3m50 et 25 kg. Les pompiers
écarquillent les yeux."On teste son agressivité en lui plaçant le
balai devant. Il y en a un qui s'occupe de la tête, les autres du
corps", dit-il. Le caporal Olivier Sixdenier s'aventure le premier avec
trois autres camarades.Après quelques secondes d'hésitation, il
place la tête du balai à une dizaine de centimètres de celle du serpent,
pour éviter qu'il ne se retourne, avant d'empoigner le reptile et de la
faire glisser au niveau des mâchoires. Lui et ses collègues peuvent
alors soulever l'animal à quatre."Même s'ils ne sont pas
venimeux, il y a une dose d'adrénaline et un petit stress qui monte",
confie le caporal.
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