Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 27 juin 2010 La petite tortue provençale menacée de disparition !Vous ne la connaissez surement pas, mais si ça continue, vous n’aurez même plus l’occasion de l’apercevoir… Il s’agit de la tortue d’Hermann, un reptile ne dépassant pas les 20 cm, les 1,5 kg et vivant dans le Var. Elle est également la seule tortue terrestre de France.On l’appelle aussi tortue des Maures et si l’on s’intéresse aujourd’hui à son cas, c’est qu’il y a urgence. Les derniers individus de l’espèce sont en train de disparaître et c’est le journal 20 minutes, dans son édition d’aujourd’hui, qui met en relief cet état de fait.Encore un combat pour super HulotEn 2004, c’est Nicolas Hulot qui lançait l’alerte, après les incendies que venaient de subir la Provence, et mettait ainsi un coup de projecteur sur la situation. En 1994, un premier plan de restauration avait déjà été mis en place par le Conservatoire d’Etudes des Écosystèmes de Provence, néanmoins, il n’avait pas reçu l’attention nécessaire. Il aura donc fallu près de 10 ans pour que l’on entende les revendications de la Fondation Nicolas Hulot. » à cause de l’urbanisation « Plusieurs facteurs expliquent la situation actuelle de la tortue Hermann, en plus des fréquents incendies. Le site internet de l’Agence Régionale Pour l’Environnement en PACA, nous explique qu’il s’agit à la fois de « la perte et de la dégradation de son habitat, à cause de l’urbanisation et l’aménagement du littoral méditerranéen. » L’homme en somme… Ce n’est pas tout, selon eux, « les pratiques agricoles ou forestières » ou encore « la prédation par les chiens », entre autres, font également partis des responsables.Aujourd’hui, l’espèce est officiellement classée en danger par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ce qui implique une forte répression, exercée par le programme LIFE, des personnes mal intentionnées, qui s’adonneraient à la commercialisation de ces tortues, notamment sur le web. Les dernières tortues sont présentes en effectifs réduits dans le Var, mais également en Corse. Le programme LIFE, co-financé à 50% par la commission européenne, participe aussi à la protection de l’espèce en préservant et même en agrandissant leur habitat. Ils participent également à la création de points d’eau, ainsi qu’à une « pacification » de l’environnement, car les forêts, les maquis denses et les vastes prairies du sud de la France sont hostiles à ces chères petites tortues.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites