Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 7 juillet 2010 2 décès dus à des morsures de vipère en moins d'une semaineDeux cas de morsures mortelles de serpent ont été enregistrés en moins d'une semaine dans la zone éparse de la commune de Misserghine, au sud-ouest de la wilaya d'Oran. En effet, jeudi, un quinquagénaire a été mordu par une vipère alors qu'il vaquait à des travaux agricoles dans sa ferme. Transféré au service des urgences du CHUO, il a rendu l'âme. Cet accident, le deuxième du genre après celui dont a été victime un jeune adolescent, décédé lui aussi, deux jours auparavant, a suscité la colère des citoyens qui n'ont pas manqué de qualifier de grave négligence, caractérisée par l'indisponibilité du sérum antivipérin au niveau des centres de soins des localités où sont signalés ces reptiles. Toutefois, une source de la pharmacie du centre hospitalo-universitaire a indiqué que «ce produit est disponible en quantité suffisante au niveau des structures sanitaires relevant du secteur public. Aussi bien les sérums antiscorpioniques que vipérins. Les stocks sont renouvelés chaque année et chaque commande peut être honorée, même si Oran n'est pas située dans une zone de prolifération de vipères et de scorpions», précisera notre source. La même source ne manquera pas de relever que des cas de piqûres de scorpion et de morsures de serpent (couleuvre et vipère) sont enregistrés chaque année, notamment en été. Les scorpions sont signalés en été aussi bien sur la bande du littoral que dans les zones rurales. «Il y a quelques années, alors que j'étais installé le soir avec mes enfants sur le gazon d'un bungalow du complexe des Andalouses, j'ai été surpris par l'apparition d'un scorpion. Après l'avoir tué, je l'avais mis dans un sac et je me suis dirigé quérir le directeur du complexe qui m'avait affirmé la présence de ces bestioles dans les alentours du site en précisant que cela est dû à l'amoncellement de détritus par la faute de certains vacanciers peu respectueux de l'environnement et de l'hygiène», affirme un habitant d'Oran spécialiste en toxicologie. La même source a affirmé que les décès enregistrés sont dus à des réactions allergiques de l'organisme au venin. Même avec un sérum, le pronostic vital dans ce genre de situation est minime. C'est une réaction en chaîne qui se fait dans les tissus et les organes du corps humain au contact des composants du venin injecté par la vipère ou par le scorpion. «Oran n'est pas située dans une zone de prolifération des reptiles et de scorpions qui englobe une bonne partie des Hauts Plateaux et le Sud algérien, mais cela ne veut pas dire que les produits de lutte contre les bestioles et leur venin ne sont pas disponibles. Les approvisionnements sont effectués dans le cadre d'un plan national qui est mis en branle à chaque mois d'avril et qui concerne l'ensemble du territoire national. Il ne faut pas croire que c'est une négligence. Toutefois, j'invite les habitants des zones rurales à nettoyer les abords de leur maison, à enlever les tas de pierres qui s'amoncellent non loin de leur habitation et qui peuvent servir des cachettes à ces bestioles. Je les invite également à procéder à des campagnes de nettoyage périodique pour éliminer les décharges sauvages qui sont des foyers propices à la prolifération d'insectes et de bestioles dangereuses. On parle de scorpions et de vipères mais il ne faut pas oublier également les morsures de chiens et de chats errants et de rats qui sont des vecteurs de la peste qu'on croyait vaincue et qui avait fait son apparition en 2005 à Kehaïlia, aux portes d'Oran», souligne la même source.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites