Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 25 juillet 2010 Drôles d'animaux dans la réserve des douaniers Un dos de ukulélé (guitare polynésienne), en carapace de tatou, un petit mammifère protégé. Des bouteilles de gnôles avec à l'intérieur un cobra tenant dans sa gueule une vipère d'eau ou un scorpion noir. Des sacs en crocodile. Des bottines et des chaussures de ville en peau de python. De magnifiques coraux des Antilles. Une carapace de tortue marine...Drôles de souvenirs de vacances pour des touristes qui bravent, volontairement ou non, la convention de Washington censée protéger les espèces menacées. (1).Ces touristes qui sont en infraction, risquent de lourdes amendes. Non seulement ils participent à l'appauvrissement du milieu naturel mais ils prennent le risque d'importer des maladies.« Quand on ouvre une valise, on ne sait jamais sur quoi on va tomber... », confie Marie-Catherine Kuntz-Pinguet, directrice adjointe des douanes de Nice.Et souvent, les douaniers ont de mauvaises surprises. Comme le jour où une jeune fille cachait dans son sac... un petit caméléon en provenance du Maroc. « Un camélon ne peut pas s'acclimater chez nous... », soulignent les douaniers. L'animal a été confié au parc Phoenix. Malgré les soins, il est mort un an plus tard.Il y eut également ce couple de plongeurs chargés de 3,8 kg de coraux, « coupés à la hache... ».Le mois dernier, un homme s'est présenté avec trois perroquets d'Amazonie sans permis d'importation. Les volatiles ont également été confiés au Parc Phoénix. « Mais ils dépérissaient », raconte Marie-Catherine Kuntz-Pinguet. « Nous avons pris le parti de les redonner aux propriétaires. La santé de l'animal passe avant tout... »Dernière prise des douaniers : des défenses d'éléphanteau en provenance de Mauritanie.« Plus de 3000 espèces animales et 40 000 espèces végétales risquent de disparaître », rappellent les douanes de Nice qui déplorent une centaine d'affaires par an liés aux animaux protégés.vbellanger@nicematin.fr(1) En 1973, 39 États dont la France, signaient à Washington une convention visant à réglementer le commerce international de ces espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d'extinction.Vincent Bellanger Nice-Matin Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites