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Max|mum-leterrarium

Tortues et lémuriens se côtoient au parc de la Haute-Touche

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Tortues et lémuriens se côtoient au parc de la Haute-Touche
Le parc naturel régional de la Brenne fête ses vingt ans. L'occasion de découvrir cette petite soeur de la Sologne, en moins privatisée. Le parc de la Haute-Touche, réserve de Vincennes et du Jardin des plantes, à Paris, se lance dans le sauvetage de la tortue cistude.

Ce n'est pas un parc zoologique. Mais une réserve. Nuance. Nous ne sommes pas à Beauval. À l'origine, sur cinq cents hectares de Brenne, avec ses six étangs et ses onze îles, la Haute-Touche bénéficie du label du Muséum national d'histoire naturelle et de la présence de ses scientifiques. En fait, c'est une « annexe » du zoo de Vincennes et de la ménagerie du Jardin des plantes, à Paris.

Dans les années 1950-60, après le don des cinq cents hectares par une riche famille d'Azay-le-Ferron (Indre) au Muséum, celui-ci décide de lancer dans la Brenne les travaux scientifiques (cervidés et d'autres ongulés) qui ne peuvent être faits à Vincennes.

En 1980, Valéry Giscard d'Estaing, grand chasseur devant l'éternel, reçoit du leader polonais, Edward Gierek, des bisons d'Europe centrale alors peu connus en France. Un cadeau futé !

Cet épisode marquera l'ouverture au public d'un parc à l'époque mal conçu pour la visite. En 1988, grâce au coup de pouce des collectivités (région, département), le parc, devenu Espace animalier de la Haute-Touche, aménage un plan d'eau de trois hectares avec sept îles pour les primates, des zones Afrique, une île Madagascar, une nouvelle entrée, une route de quatre kilomètres en safari-voiture...

Dans les coulisses, un laboratoire de recherche se consacre à la reproduction assistée (in vitro) d'espèces menacées. En pointe sur la biodiversité, grâce à ses programmes de sauvegarde et d'élevage, la Haute-Touche a inauguré, fin juin, une nursery réservée aux tortues cistudes.

Frappées de vieillissement

« La cistude est considérée comme le reptile ayant subi la plus forte régression ces dernières années, explique l'un des responsables du programme scientifique. En Brenne, on trouve la plus forte population de cistude, mais elle est frappée de vieillissement. » Autre cause de sa disparition : la concurrence des tortues de Floride, dites à oreilles rouges, très agressives. Sans parler des rongeurs qui dévorent 90 % des nids.

Rescapée de l'époque des dinosaures, la cistude, à la fois reptile et tortue, se laisse découvrir, avec un peu de patience et, si possible, des jumelles. Après deux ans, elles sont transférées dans des cages d'élevage et plongées dans un marais. Entre trois et quatre ans, lorsqu'elles sont à leur poids de forme de soixante-cinq grammes et à taille adulte de quinze à vingt centimètres, les cistudes sont relâchées en milieu naturel. Elles peuvent vivre jusqu'à soixante-dix ans. Sans se presser.

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