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Max|mum-leterrarium

À côté de la bourse aux reptiles, des conférences pour se perfectionner

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À côté de la bourse aux reptiles, des conférences pour se perfectionner


Bientôt la bourse aux reptiles ! Dimanche 29 août, on pourra aussi suivre une conférence-formation

indispensable à qui veut faire ami-ami avec les « nouveaux animaux de compagnie ». Inspection avec Laurent Lejeune, des services vétérinaires de la préfecture, qui interviendra sur la législation en vigueur pour la détention et l'élevage de reptiles.


tQuelles sont vos fonctions ?
« Je suis inspecteur auprès de la Direction départementale de la protection des populations. Mes missions concernent en particulier la faune sauvage captive. J'instruis les demandes et j'ai un rôle de contrôle. » tVos journées sont-elles chargées ?
« Oui, le Pas-de-Calais est très fourni en espèces exotiques ! Canards, passereaux, canaris, oies, reptiles...
Depuis dix ans, c'est la terrariophilie qui se développe, avec en tête de gondole les tortues. Il y en a toujours beaucoup eu, notamment en raison des relations de la région avec le Maghreb. C'était une tradition d'en ramener dans les valises... même si c'est interdit. Et puis la région compte beaucoup de petits jardins, appropriés. » tUn profil-type d'amateurs ?
« Plus maintenant. Par le passé, le profil était un peu "rock'n'roll" mais là, depuis une dizaine d'années, on trouve aussi bien des jeunes filles que des cadres ou des ouvriers. » tLe cadre légal a-t-il évolué ?
« Jusque dans les années 70, il y avait un gros marché de ce qu'on appelait les tortues de jardin. Maintenant, il existe un nouveau cadre, beaucoup d'éleveurs variés se sont installés, ce qui représente un gros travail de régularisation : j'instruis et je traite la partie administrative, complexe car variable selon les quotas ou le fait que les espèces soient protégées ou dangereuses. Les déclarations sont suivies de contrôles - qu'on aimerait développer. Les amendes peuvent être lourdes. » tComment ces contrôles sont-ils déclenchés ?
« Parfois on répond à des urgences, comme récemment avec ce kangourou à Fruges. Ou nous agissons de notre propre initiative, ou en réponse à des dénonciations, voire à la diffusion d'annonces suspectes... Globalement, le bilan est positif dans les animaleries. Ce qui pêche, ce sont les particuliers, surtout par manque de connaissances sur la législation et les conditions de détention.
Sur internet, on trouve des sites de bonne qualité mais il vaut mieux parler anglais car les anglo-saxons sont plus pointus. » tLes vendeurs ne jouent pas le jeu ?
« Les animaleries ne vendent que des espèces se passant d'autorisation mais si par exemple quelqu'un achète plus de 25 couloeuvres, ils font l'effort d'informer. Le souci vient de quand on achète à un particulier - ce qui est permis quand il ne s'agit pas de faire commerce mais de se séparer d'une portée. Les conseils ne suivent pas toujours. » tLes animaux rejetés en pleine nature sont-ils nombreux ?
« Il n'y a pas de chiffres mais en proportion des milliers de reptiles vendus, le retour des captures est très faible. Le problème, c'est la tortue de Floride. Depuis 2004, en France, il faut le certificat mais tout le monde en a et on trouve une sous-espèce en Belgique. Elle grossit puis se pose le problème du logement, alors certains la mettent dans l'étang voisin... C'est gênant car ce n'est pas une espèce locale. Ça l'est d'autant plus au sud de la Loire, où elle se trouve en concurrence avec une autre espèce. » tLes achats transfrontaliers ne facilitent pas les choses.
« Il y a d'une part les animaleries de l'autre côté de la frontière et, d'autre part, les bourses d'échange aux Pays-Bas ou en Allemagne, où on achète en oubliant que les dispositions franco-françaises sont différentes : on peut se procurer un caïman à lunettes alors qu'en France, il est tenu pour dangereux et donc soumis à l'obtention du certificat de capacité. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous répondons aux sollicitations d'associations comme le Cercle aquariophile et terrariophile. Mon intervention est faite pour les débutants et débouche sur une attestation comptant pour le certificat de capacité. Une grande plage horaire est réservée aux questions. » tOù se renseigner avant d'acheter ?
« Au 03 21 21 26 26 ou ddsv62@pas-de-calais.gouv.fr
Bourse aux reptiles, dimanche 29 août de 10 h à 18 h à la salle Olof-Palme, 2,50 E, gratuit si moins de 12 ans. Conférence-formation à 14 h à la Maison des associations du Mont-Liébaut, 10 E incluant une entrée à la bourse, inscriptions au 06 83 91 91 74.

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