Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 26 août 2010 Les serpents de Fabien Champey Certains préfèrent les poissons rouges ou les lapins nains, d'autres aiment chiens ou chats. Fabien Champey est, pour sa part, tombé sous le charme des serpents. Pas banal. Découverte de l'univers des terrariums...Il faut l'avouer, les serpents n'ont pas bonne image ! Ils rebutent plus qu'ils n'attirent !L'animal fait peur comme la grande famille des reptiles en général.Peur de la morsure toujours. Et pourtant certains, comme Fabien Champey en ont fait leur passion. Chez lui dans son petit appartement de la rue du Calvaire à Berck, ce fonctionnaire possède pas moins de quatre terrariums (un peu comme des aquariums mais sans eau...). Là, Elaphes, boas et autres pythons se chauffent sous la lampe ou se mettent au frais selon leurs besoins.Avec quelques précautions, Fabien Champey les manipule et les sort de leur "résidence" pour la distribution de nourriture. » Je les nourris une fois par semaine sauf les jeunes qui ont droit à quatre rations hebdomadaires » précise ce passionné.Tout a commencé alors qu'il n'avait que seize ans. Du côté d'Arras, un ami possédait une animalerie. Très vite, Fabien s'est intéressé aux reptiles notamment aux lézards avant de mieux appréhender les serpents. Aux côtés de son ami, il a appris les bons gestes, les espèces, les techniques d'élevage, etc. Et voilà près de dix ans que ça dure.« Il faut toujours être vigilant car le serpent dès qu'il voit une main pense que c'est une proie. Je fais surtout très attention quand je suis entrain de les nourrir car je porte sur moi l'odeur des souris ou des rats. » nous a expliqués Fabien Champey. « Mais une fois le serpent pris en main, il devient inoffensif ! » s'empresse-t-il d'ajouter.Comme tout passionné qui se respecte, surtout dans le monde des animaux, Fabien Champey est titulaire des certificats de capacité recommandés pour la possession, l'élevage ou bien encore la vente de reptiles (considérés comme des NAC, Nouveaux Animaux de Compagnie). « Ces certificats existent d'ailleurs pour tous les autres animaux que ce soient des lapins, des chiens ou des poissons » insiste -t-il.Des documents importants qui nécessitent quelques heures de formation, histoire de parfaitement maîtriser les connaissances des différentes races et surtout de connaître les us et besoins de ces animaux.Le danger ? « Oui, il existe mais je me refuse à posséder des serpents venimeux. C'est trop dangereux. Là, mes serpents peuvent simplement me mordre même si les boas et pythons ont une force impressionnante. D'ailleurs il est déconseillé de les manipuler seuls au cas où... » reconnaît ce passionné qui avoue s'être fait attraper une fois pas un boa.Trois heures par semaine sont nécessaires à Fabien pour l'entretien des terrariums et la distribution de la nourriture. Il lui faut en effet nourrir un à un ses pensionnaires en les isolant dans une boîte. » on ne peut pas les nourrir ensemble car ils se dévoreraient ! » Souris et rats sont ainsi distribués. Congelés ou vivants, les proies sont ainsi attrapées avec une vitesse impressionnante par le reptile. Quant aux jeunes élaphes nés chez Fabien, ce sont des souriceaux d'une journée qui servent de repas... Cinq élaphes (1m 30 à la taille adulte), deux boas constrictor imperator (2.50 m) et deux pythons morelia panthère (4 m) semblent couler des jours heureux chez Fabien. Pour preuve, ils se reproduisent à l'image des élaphes. Quant aux boas et aux pythons, l'éleveur attend avec impatience leur maturité sexuelle.Dernier détail, tous les terrariums de Fabien sont fermés à clés et son rêve serait de disposer d'une pièce uniquement réservée à ses serpents. Question de sécurité aussi !Car pour ce qui est du bruit, les voisins ne se plaignent jamais... Marc MOLINVos réactions sur www.lereveildeberck.frSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites