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Max|mum-leterrarium

Sur la bourse aux reptiles, la tortue va sortir de sa carapace

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Sur la bourse aux reptiles, la tortue va sortir de sa carapace


Les reptiles ont la cote dans la hiérarchie des animaux de compagnie. Parmi eux, les tortues. Quatre pattes et une carapace qui séduisent des amateurs de 7 à 77 ans. Ce dimanche, sous la Rotonde, elles seront parmi les vedettes de la 11e bourse organisée par le Cercle aquariophile et terrariophile Flandre-Artois. Rencontre avec des pros de la bête.

PAR ISABELLE MASTIN
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bethune@info-artois.fr
Nicolas Delattre était à peine plus haut que deux ou trois carapaces quand il a sympathisé avec ses premières tortues. Normal : « Mon grand-père était fleuriste mais il vendait aussi des tortues de jardin. » Une autre époque qui se moquait encore de la convention de Washington rédigée dans les années 70. La preuve, « il les achetait au kilo ! » Son petit-fils a grandi entouré de ces reptiles familiers mais quand, récemment, il a décidé d'en faire son métier, il savait que la partie ne serait plus si facile. Avec Stéphane Pruvot, il tient le Terrario-Center, à Lens, et ce qui leur tombe dessus au kilo, ce sont plutôt les règlementations. Ce dont quelque part ils se réjouissent : ça encadre le métier. « En France, c'est très surveillé. » Pas assez encore, soupirent-ils : beaucoup d'animaux « sont ramenés du bled dans les valises et quand c'est par 200 ou 300, c'est pour les vendre sur les braderies ou les marchés. » Stéphane a déjà lu sur internet une petite annonce disant : « Vends tortues du Maroc sans papiers ».
Ça ne les empêche pas d'avoir une clientèle qui se déplace parfois d'Ile-de-France. « De 7 à 77 ans, il n'y a pas de profil !
Des nostalgiques de l'enfance ou des petits nouveaux. » Seule exigence : « On ne vend pas aux mineurs non accompagnés. » Un petit bonhomme qui cherchait une souris sans doute pour jouer un tour pendable en a été pour ses frais. Dans leur magasin, on trouve aussi des serpents et des lézards mais leur spécialité, ça reste la tortue terrestre, déclinée en une dizaine d'espèces. « Méditerranéenne ou exotique. » La première, qui n'excède guère les 25 cm, se laisse aussi appeler « tortue de jardin ». La seconde, plus frileuse mais plus grande (jusque 70 cm), ne supporte le plein air qu'en été et se complaît le reste du temps dans un terrarium, bien à l'abri des courants d'air.
Leur prix varie « de 70 E à plusieurs milliers » et ce qui est offert, c'est le conseil. « Une fiche technique à chaque fois. » Passionnés, Nicolas et Stéphane ont leurs propres tortues à domicile mais là, au moment d'en parler, ils se replieraient presque dans leurs carapaces. Non, ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas en règle. Nicolas pourrait montrer sans problème son certificat de capacité. Mais il y a autre chose : « Des tortues, c'est vite volé... Plus facilement que des serpents. » Alors ils ne diront pas non plus où se cache leur cheptel de tortues nées en captivité - les prélèvements dans la nature sont interdits à quelques exceptions près.
La bourse aux reptiles de Béthune, ils la connaissent depuis le début. « Je venais plutôt en visiteur », se souvient Nicolas. Ce dimanche, c'est en exposant qu'il y assistera. Quinze mètres de stand. Un peu moins qu'il ne l'avait espéré dans une salle Olof-Palme archi-comble, mais on sent qu'il va s'y plaire. « C'est une bourse familiale : comme l'entrée n'est pas chère, ça permet aussi aux "novices" de venir et parfois, ils se laissent tenter. Dans les autres bourses, les débutants manquent. Ici, on travaille bien et on aime se retrouver entre exposants. » •


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