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Max|mum-leterrarium

Un robot et des cellules de grenouille cela donne ?

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Un robot et des cellules de grenouille cela donne ?

Vous êtes-vous lavé aujourd'hui ?


Des scientifiques de l'université de Tokyo ont réussi à manipuler génétiquement des cellules de grenouille pour qu'elles deviennent des cellules de nez d'insecte. Je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas directement utilisé de cellules d'insectes, désolé...

Ensuite, ils les ont installées dans un "portable fluidistic device" ("dispositif portable fluidistique" ?), grâce à une méthode semi-automatique créée pour l'occasion. Je ne sais pas non plus comment on appelle une machine à qui on a raccordé des parties biologiques, toujours désolé... Ce serait le contraire d'un cyborg en fait. Inventeurs de mots, on vous écoute !

Après c'est le plus simple. Connecté comme une carte d'extension, cette objet portable fluidistique permet à un robot de détecter avec fiabilité plusieurs odeurs en même temps, avec une sensibilité de quelques parties par milliards, et même des composés aux formules similaires mais pourtant différents par leur structure atomique ne le pertubent pas (pour les détails techniques, voyez l'article sur le site de la PNAS). L'intégration n'entraîne aucune perte de sensibilité du dispositif, sans compter qu'elle est compacte.

Les chercheurs pensent ainsi avoir mis au point un moyen simple de doter de l'odorat nos chers robots à venir, et suggèrent deux applications évidentes: la recherche de personnes en danger et la surveillance de la qualité de l'environnement en usine, laboratoire, etc. Humbrella Corporation devait certainement utiliser un système similaire...


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Un peu mieux expliquée Wink

Des œufs de grenouille pour créer un robot détecteur de polluants

Un groupe de chercheurs de l'Université de Tokyo a mis un point un capteur ultra sophistiqué, de la taille d'une boîte d'allumettes et capable de détecté les odeurs de substances chimiques ou de gaz polluants, comme les émissions de dioxines de carbone. L'astuce consiste à insérer des œufs de grenouilles génétiquement modifiés dans le nez du robot. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans le dernier numéro de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Les laboratoires de recherche utilisent communément les récepteurs olfactifs d'un Amphibien d'origine africaine, le Xenopus laevis ou xénope, que les Anglo-saxons nomment clawed frog (la grenouille à griffes). L'ovocyte de Xenopus laevis constitue un des modèles de choix pour les scientifiques. Elle fonctionne comme une petite usine et on peut la récolter facilement pour l'utiliser à ses propres fins. On sait, par ailleurs, que les moustiques sont équipés de détecteurs de dioxide de carbone qui leur permettent de repérer les hommes ou plus précisément le CO2 qu'ils exhalent. Il suffit d'extraire l'ADN de ces moustiques puis de l'injecter dans des œufs de grenouille. En réalité, les chercheurs japonais ont sélectionné trois insectes (deux espèces de papillons et une de mouche) connus pour leur capacité à détecter les odeurs. Les œufs génétiquement modifiés sont placés entre des électrodes pour former un détecteur et mesurer le courant créé lorsque les molécules odorantes se lient à eux. Ce détecteur biologique est bien plus sensible que les détecteurs, utilisant les vibrations physiques de tiges de quartz.
Lors d'une démonstration, les chercheurs japonais ont utilisé un mannequin robotisé, dans le nez duquel ils ont inséré les œufs génétiquement modifiés. Celui-ci secoue la tête lorsqu'il détecte des odeurs.

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