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Max|mum-leterrarium

Une délégation internationale en formation à Kélonia

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Une délégation internationale en formation à Kélonia

Pendant 3 jours, le centre des tortues marines de Saint-Leu, Kélonia, a accueilli un atelier organisé dans le cadre de la Composante 5 du SWIOFP (South West Indian Ocean Fisheries Project). Cette Composante vise à évaluer et réduire les interactions avec la biodiversité et les espèces protégées dont font partie les tortues marines.

C’est le centre Kélonia qui a été choisi pour organiser un atelier de formation sur la pose de balises Argos et le suivi à long terme des tortues marines. « Kélonia a des programmes de suivis depuis plus de 30 ans et nous avons posé notre première balise en 1994. Nous pouvons partager ces expériences avec les différents pays », explique Stéphane Ciccione, directeur de Kélonia. Cet atelier fait partie d’un vaste programme intitulé “SWIOFP” (South West Indian Ocean Fisheries Project). Financé par la Banque Mondiale, ce projet comprend 6 Composantes et dont l’objectif global est de se focaliser sur des ressources marines partagées entre différents pays et exploitées par la pêche dans la région du Sud-Ouest de l’océan Indien : état des stocks, état de pression des pêcheries, solutions à mettre en place pour une exploitation durable de ces ressources...
Plus précisément, la Composante 5 vise à évaluer et réduire les interactions avec la biodiversité et les espèces protégées dont font partie les tortues marines.
Les acteurs de la zone (Afrique du Sud, Mozambique, Kenya, Tanzanie, Seychelles, Comores, Madagascar, Maurice et La Réunion) impliqués dans l’étude et la conservation des tortues marines ont donc suivi une formation sur la pose de balises Argos. « Il y a eu une partie théorique, qu’est-ce qu’une balise Argos ? Comment elle fonctionne ? etc. Aujourd’hui, ils vont voir comment on pose une balise Argos », poursuit Stéphane Ciccione.
Cette balise va permettre de suivre les déplacements de la tortue et également « ces comportements de plongée. Nous pourrons voir à quelle profondeur elle va, pour ensuite s’accorder avec les pêcheurs et éviter qu’ils pêchent à certaines profondeurs ».
Cet atelier, financé par le Fonds français pour l’environnement mondial, permettra in fine aux pays de la zone de s’accorder sur un protocole commun pour pouvoir comparer et analyser les résultats des programmes de recherche. La coopération régionale est indispensable pour évaluer l’état des populations de ces grandes migratrices et mettre en place des mesures de gestion et de préservation efficaces.
« A Kélonia, nous avons plusieurs espèces de tortues en bassin, nous pouvons donc faire une démonstration plus vivante, plus ludique », indique Stéphane Ciccione. En effet, une jeune tortue Caouanne a servi de cobaye pour la démonstration de pose de balise Argos. Attrapée accidentellement par un pêcheur en février dernier, la jeune tortue, trop immature pour que son sexe soit reconnu, a été prise en charge par Kélonia. « Nous l’avons opérée pour enlever l’hameçon » et, après avoir été chouchoutée pendant quelques mois par l’équipe du centre, Frankline devra rejoindre son milieu naturel dans 2 semaines.
Une balise Argos, financée par la Région, a été posée sur cette tortue afin d’observer ses déplacements et comportements.
Au total, 10 balises seront posées dans les mois qui suivent sur des tortues marines à La Réunion.

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