Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 9 septembre 2010 Sus aux mangeurs de grenouilles ! Les Français sont parfois considérés à l'étranger comme d'avides mangeurs de grenouilles. Mais les américains sont en passe de nous rafler le titre. Les membres de l'association Save the Frogs, (sauver les grenouilles en français) n'apprécient guère le développement de cette pratique outre-Atlantique. En jeu, la survie des amphibiens dont de nombreuses espèces sont en voie de disparition. Le 5 septembre, le mouvement Save the Frogs a organisé une manifestation devant un restaurant d'Arlington en Virginie - dont les cuisses de grenouilles sont la spécialité. Et tenez-vous bien, il s'agit purement et simplement du plus grand rassemblement de soutien à la grenouille de tous les temps. Pour l'occasion étaient réunis huit écoliers, deux étudiants, cinq membres de l'association et quelques badauds. Le but de la manoeuvre était d'éveiller l'attention sur la rapide disparition des grenouilles – et sur la contribution au phénomène des restaurants qui les mettent au menu. Car si de nombreuses espèces sont menacées aujourd'hui, c'est en partie à cause des mangeurs de grenouilles. L'espèce que nous consommons - qui au passage est un crapaud - est dangeureuse pour les autres amphibiens. Aujourd'hui élevée dans seize pays différents, elle finit toujours par s'échapper et s'incorporer aux écosystèmes locaux. Puis elle supplante les espèces présentes dans le milieu depuis des années, vouant celles-ci à l'extinction. Un tiers des espèces composant le groupe des amphibiens est déclaré en voie de disparition alors même qu'on ne les connaît pas toutes.(Voir notre article sur la découverte d'une nouvelle espèce de mini grenouille.) Ne vous y trompez pas, il s'agit là d'un problème plus sérieux qu'il n'y parait. Les fondateurs de Save the frogs, en fait d'illuminés amoureux des grenouilles, sont des scientifiques reconnus. Kerry Kriger, le directeur exécutif du mouvement, titulaire d'un doctorat en sciences environnementales, est spécialiste de la chytridiomycosis, une maladie qui touche l'amphibien. Parmi les membres de l'administration, on retrouve également un neurologiste et physicien, et un professeur au Griffith University en Australie. Le comité scientifique est lui aussi composé de chercheurs et de professeurs éminents. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites