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Max|mum-leterrarium

La disparition de la biodiversité : un coup dur pour la médecine

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La disparition de la biodiversité : un coup dur pour la médecine

D’après le PNUE, il est essentiel de mieux préserver la biodiversité de la disparition afin de ne pas affecter la recherche en médecine, qui trouve souvent dans la nature de nouveaux médicaments ou de nouveaux traitements.


La biodiversité est essentielle pour le fonctionnement des écosystèmes –depuis les forêts et les eaux douces jusqu’aux récifs de corail, aux sols et même à l’atmosphère- qui soutiennent la vie sur Terre, d’après un communiqué du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).



La disparition accélérée en cours de cette biodiversité affectera la société de multiples façons et aura notamment pour effet d’affecter la science de la médecine.

Pendant des années, les médecins ont extrait des substances de la nature pour en faire des traitements et des remèdes : l’aspirine vient par exemple du saule tandis que le Taxol (un médicament anti-cancer) vient de l’écorce de l’if du Pacifique.


Certaines des principales avancées en matière de médecine restent peut-être à venir. Mais ces avancées ne pourront avoir lieu que si la corne d’abondance de la nature est préservée, pour que les générations actuelles et futures de chercheurs puissent faire de nouvelles découvertes bénéficiant à tous.



L’ours polaire est par exemple menacé d’extinction à l’état sauvage par le changement climatique. Ces mammifères passent jusqu’à sept mois de l’année en hibernation, période pendant laquelle ils restent quasiment immobiles. Un humain perdrait plus d’un tiers de sa masse osseuse s’il restait immobile pendant une si longue période de temps.



Etonnamment, les ours en hibernation fabriquent de nouveaux os, en produisant une substance qui inhibe les cellules qui cassent les os et promeut celles qui produisent des os et du cartilage. Etudier les ours en hibernation pourrait peut-être permettre de trouver de nouvelles façons d’éviter les fractures de hanches qui résultent de l’ostéoporose, une maladie qui tue 70 000 personnes chaque année aux Etats-Unis.



Tandis que les ours en hibernation peuvent aussi survivre pendant sept mois sans éliminer leurs urines, les êtres humains mourraient de l’accumulation de ces substances toxiques en seulement quelques jours. Comprendre comment les ours accomplissent un tel miracle pourrait permettre de soigner les personnes ayant des problèmes rénaux.



Encore une fois, les ours polaires, qui puisent dans leurs graisses pour survivre de l’hibernation sans devenir diabétique pour autant, pourraient également donner des indices pour soigner le diabète de type 2, une maladie associée à l’obésité et qui affecte plus de 190 millions d’individus dans le monde.



Les ours en hibernation ne sont qu’un exemple de ce que la biodiversité peut apporter à la médecine. La grenouille des bois peut survivre pendant de longues périodes à des températures très froides sans endommager ses cellules. Pourrait-elle contribuer à mieux préserver les organes nécessaires pour les greffes ?



Les pumiliotoxines, comme celles produites par la grenouille Panamanian, pourraient aider à fabriquer des médicaments qui renforcent les contractions cardiaques, dans le but de soigner les maladies cardiaques.



La disparition de la biodiversité a déjà eu un impact sur la recherche médicale. La grenouille australienne Rheobatrachus, qui commence sa vie dans l’estomac de la femelle, devrait comme les autres vertébrés être digérée par les enzymes et les acides de sa mère. L’étude de cette espèce aurait pu permettre de prévenir et de traiter les ulcères mais les études n’ont pas pu être poursuivies : toutes les espèces de Rheobatrachus sont désormais éteintes.



En 2010, l’Année Internationale de la Biodiversité des Nations Unies, les gouvernements devraient réduire substantiellement le taux de disparition des espèces animales et végétales de la Terre.



Cette réduction n’a pas encore eu lieu. Au contraire, le rythme de disparition de la biodiversité s’est accéléré, et nous entrons rapidement dans ce que les scientifiques appellent la « sixième vague d’extinction ».


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