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Max|mum-leterrarium

Jean-Luc, un passionné de serpents qui ne compte plus les morsures

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Jean-Luc, un passionné de serpents qui ne compte plus les morsures


Hier, c'était la fête des animaux à Wimille, au Bon-Secours. L'occasion de caresser chiens, chameaux, ânes mais aussi d'observer des serpents, lézards et autres mygales pour lesquels Jean-Luc Hayez voue une passion tout en restant lucide.

PAR OLIVIER MERLIN

boulogne@lavoixdunord.fr PHOTOS « LA VOIX »
Derrière les barrières, des adultes et des enfants chuchotent, d'autres observent sans un mot ce monde du silence qui évolue devant eux. Dans les vivariums, des lézards immobiles, des serpents enroulés dans des néons et des mygales grosses comme une main. Dimanche, lors de la fête des animaux de Wimille (plus de 30 années d'existence), la salle des NAC (nouveaux animaux de compagnie) a comme lors de chaque édition rencontré le plus de succès. « L'expo attire parce que le public n'est pas vraiment informé sur le mode de vie de ces bêtes. Il y a aussi beaucoup d'idées reçues.
» Jean-Luc Hayez pourrait vous parler des heures de ces drôles d'animaux à sang froid qu'il cajole depuis la fin des années 70 dans le Dunkerquois où est implantée son association, « Aqua terra ».
Colette, un « amour » de 5,40 mètres


Incollable, l'homme est devenu un spécialiste en Flandre maritime et vient régulièrement à Wimille présenter ces plus beaux spécimens. Mais comment lui est venue cette passion ? « Par hasard. J'avais pas mal d'insectes et le président de la SPA de l'époque le savait. Un jour, on m'a amené deux pythons royaux. Je n'avais jamais été formé à leur manipulation. Mais j'ai appris sur le tas. » Au prix d'ailleurs de quelques blessures, heureusement bénignes : « je ne compte plus les morsures », indique l'homme en présentant sur ces mains les stigmates de ces marques « d'affection ». « Un jour, un serpent m'a mordu pendant 20 minutes... », raconte-t-il avec une pointe de sourire. Aujourd'hui, il se saisit des serpents sans hésiter. « Je leur touche la tête pour leur montrer que je ne leur veux pas de mal. Ensuite, ça va même si certains reptiles sont plus agressifs que d'autres. » Jean-Luc n'oubliera jamais ce python moulure surnommé Colette qui était d'une douceur incroyable malgré ses ses 5,40 mètres de longueur. « Elle avait une force de 100 kilos mais elle ne m'a jamais fait aucun mal », raconte celui qui a soigné la bête dans ces derniers mois alors qu'elle était atteinte d'une maladie respiratoire.
La mygale lui saute au visage !


« Je lui faisais des piqûres et elle respirait mieux ensuite. » Jean-Luc est un peu moins épris de la quinzaine de mygales qu'il a adoptée. Logique, « un jour, une mygale m'a sauté au visage alors que j'ouvrais le vivarium pour la nourrir ».
L'arachnidée est capable non seulement de faire des bonds d'un mètre mais aussi d'inoculer un venin mortel en une seconde ou de propager ses poils urticants dans l'appareil respiratoire de son agresseur.
« Cette fois encore, j'ai récupéré des mygales pour dépanner parce que des gens en avaient achetées et n'étaient pas capables de les élever.
» D'ailleurs, le spécialiste rappelle que le serpent et la mygale ne sont pas des animaux de compagnie mais plutôt d'exposition (ce qui est moins le cas du lézard). « Il est difficile d'échanger de l'affection avec eux », prévient-il. Avant tout achat, il faut donc se documenter, savoir comment les nourrir (les pythons adorent les rats... vivants) avant de regretter une adoption qui peut s'avérer lourde au quotidien voire dangereuse. •
Contacter Jean-luc Hayez sur son mail : hayezjl@orange.fr


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