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Max|mum-leterrarium

Marcq-en-Baroeul : une mygale hanterait une résidence

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Marcq-en-Baroeul : une mygale hanterait une résidence


C'est une habitante de la résidence Modigliani à Marcq-en-Barœul qui a donné l'alerte en photographiant la bête : ce qui a été identifié comme une mygale, roderait depuis plusieurs jours dans le bâtiment. Une désinfection a lieu demain matin.



Elle aurait été photographiée il y a un peu plus d'une semaine, grimpant sur l'une des portes de l'ascenseur. Et depuis... plus rien. Du coup, l'inquiétude grandit chez les habitants de la résidence Modigliani, rue Robert Shuman à Marcq-en-Barœul. Une première lettre, accompagnée du joli portrait de ce qui a été identifié comme une mygale, avait été distribuée pour demander à l'éventuel propriétaire de la récupérer. Mais personne ne s'est manifesté. « Le jour où j'ai découvert ce courrier, j'ai préféré dormir chez une amie », témoigne Sébastien, un infirmier urgentiste qui est locataire au premier étage. « Aujourd'hui, on n'est pas tranquille, c'est angoissant » , ajoute-t-il.

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Angoissant, car elle peut se trouver n'importe où. Dans les parties communes ou pire, à l'intérieur des appartements.« Ce n'est pas que je sois arachnophobe, sourit Sébastien. Mais on sait que ce genre d'araignée peut nous être fatal. En plus il y a des enfants ici, et une crèche juste à côté. »
La situation est arrivée à un point tel, que l'agence Descampiaux Dudicourt, le syndic de la résidence, a décidé d'agir. Une désinfection aura lieu ce matin entre 9 h et 13h avec évacuation de tous les habitants. Seules les parties communes sont concernées. Pour le reste, c'est au frais des habitants. Des pièges sont notamment disponibles pour 7, 50 euros par pièce de moins de 20 m². Ce qui fait grincer quelques dents. Du côté de l'agence Descampiaux Dudicourt, c'est silence radio. « La direction doit être contactée par courrier », a-t-on fait savoir.
Et en plus de mettre la main à la poche, certains s'inquiètent de l'efficacité d'une telle mesure. « On va désinfecter, et après ? Cela va-t-il vraiment tuer la mygale ? On ne va pas en être débarrassé », fulmine Sébastien, qui pointe également du doigt un manque d'information sur les produits chimiques et nocifs qui seront utilisés.

Au sein de la résidence Modigiliani, d'autres préfèrent le prendre avec philosophie : « si ça se trouve, elle est déjà partie, on la refera peut-être surface dans trois mois », lâche une habitante. D'autres pensent même à un simple canular.

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Aucune trace de la mygale...




Les habitants de la résidence Modigliani, à Marcq-en-Baroeul, ont été évacués hier pour une désinfection de l'immeuble. Objectif ? Vaincre une mygale qui aurait été aperçue le 1er octobre dans l'ascenseur.




MORAD BELKADI > morad.belkadi@nordeclair.fr
Dans le hall de l'immeuble au 11, rue Robert-Schuman, une forte odeur prend au nez le visiteur. Sur les marches de la cage d'escalier, de petites bombes insecticides de couleur blanche ont été déposées minutieusement. Oui, la mygale est cernée... Encore faut-il qu'elle soit encore à l'intérieur.
Car depuis qu'elle a été aperçue le vendredi 1er octobre par Marie-Laure Mikolajczak, l'araignée reste introuvable. La locataire avait photographié la mygale puis alerté les autres résidants. L'inquiétude a grandi à un point tel que le syndic de l'immeuble, l'agence Descampiaux-Dudicourt, a dépêché des experts de la désinfection qui ont fait évacuer la résidence hier matin, entre 9 h et 13 h, pour sortir l'artillerie lourde. Certains ont pris leurs précautions. « J'ai préféré aller dormir chez mes parents », confie Vanessa Belaïd qui vit au premier étage.

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Qui va payer ?

Tous ont pu regagner leur logement en début d'après-midi en prenant soin de bien aérer les pièces. Mais la mygale, ou du moins son cadavre, n'a pas été retrouvée. Et maintenant ? Il y a déjà la lassitude des locataires. Sur la désinfection d'abord. Elle n'a eu lieu que dans les parties communes du bâtiment. Pour l'intérieur des appartements, les volontaires avaient le choix, mais les frais étaient à leur charge : 10 E pour un 20 m² - pour une surface moyenne de 50 m² par logement - et des pièges à 7,50 E l'unité. « C'est inadmissible, ce n'est pas à nous de payer » , lâche, amer, Sébastien, un autre habitant de la résidence. Certains doutent également de l'efficacité d'une telle mesure. « Par sécurité, j'avais barricadé ma porte d'entrée, j'avais bouché les différentes ouvertures, comme les trous au niveau de mon évier », explique Vanessa.
Les interrogations se multiplient aussi sur la provenance de la mygale. Appartient-elle à un habitant ? Il ne s'est en tout cas pas manifesté. Certains avaient également pensé à un canular, mais Marie-Laure maintient son témoignage. « Je ne suis pas arachnophobe donc, quand je l'ai vue, j'ai soufflé dessus et elle a un peu bougé, raconte-t-elle. Sur le coup, je n'ai pas pensé à appeler les pompiers. » Dans tous les cas, cette disparition ne va pas l'empêcher de dormir tranquille.

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