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Max|mum-leterrarium

Même les tortues jouent !

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Même les tortues jouent !





Gordon Burghardt, professeur de psychologie à l'Université du Tennessee, estime que beaucoup d'animaux - pas seulement les chiens, les chats et les singes - ont besoin de jouer.




Voir un enfant ou chiot s’amuser n’a rien de surprenant. Mais qu'en est-il une tortue ou même d’une guêpe? Apparemment, ils jouent aussi. En fait, selon Gordon Burghardt, pratiquement tous les animaux ont besoin de jouer : « J'ai étudié le comportement de reptiles juvéniles depuis de nombreuses années et je n’ai jamais rien vu qui puisse me faire penser qu’ils jouaient. Puis j'ai eu une révélation quand j'ai vu Pigface, une tortue à carapace molle du Nil, s’amuser autour d'un poteau de basket-ball au zoo de Washington, DC. J'ai réalisé que les reptiles jouaient eux aussi. »
Dans un article publié dans le numéro d'Octobre de The Scientist, le chercheur résume sa conception du jeu : « Le jeu est un comportement répétitif qui est incomplètement fonctionnel dans le cadre ou à l'âge auquel il est exécuté et il est initié volontairement lorsque l'animal ou la personne est dans une atmosphère détendue ou à faible contrainte. » Selon lui ce comportement serait largement répandu dans le domaine animal y compris chez des espèces moins évoluées comme les poissons et certains invertébrés.
Le jeu assurerait plusieurs fonctions : « chez les animaux, nous pouvons évaluer de plus près le rôle du jeu dans l'apprentissage des compétences, le maintien de la forme physique et mentale, l'amélioration des relations sociales » explique Gordon Burghardt. Et d’expliquer l’intérêt de ses recherches par leurs applications possible chez l’Homme. « Par exemple, le rôle du jeu pour diminuer les effets de l'hyperactivité avec déficit de l'attention chez les enfants est fondé sur une recherche sur les rats. »
Dans son article Gordon Burghardt illustre comment le jeu est intégré dans la biologie des espèces et dans les mécanismes cérébraux. « Le jeu fait partie de l’histoire évolutive, c’est une partie intégrante de la vie » conclut-il.

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