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Max|mum-leterrarium

Une dizaine de reptiles récupérés en un mois

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Une dizaine de reptiles récupérés en un mois

Saint-André. Actuellement en tournée, le reptilarium de Labenne poursuit ses spectacles et expositions dans l’île. Objectif : collecter les moyens nécessaires au fonctionnement du centre qui récupère entre autres les spécimens de particuliers dépassés ou lassés. Déjà une dizaine dans l’île dont des iguanes de plus d’un mètre...
Boas, pythons royaux, dragon d’eau, iguanes... Il a fallu rajouter des chaises hier dans la salle des fêtes de Cambuston pour accueillir tous les visiteurs venus admirer de près des reptiles d’une dizaine d’espèces différentes. Plus de 150 personnes ont assisté au spectacle sans danger et tout public proposé par le reptilarium de Labenne (10 km de Bayonne). Ce dernier a été créé et est toujours géré depuis une soixantaine d’années par la famille Camatcho. Dans la famille, on grandit au milieu des reptiles ! Au fil des décennies, le centre regroupe aujourd’hui plus de 150 espèces de reptiles vivants provenant des cinq continents. Lézards, crocodiles, caïmans, varans, couleuvres, tortues, iguanes et autres anacondas sont à admirer sur plus de 1 300 m2. La plus importante collection de crocodiles en Aquitaine. Habituée des tournées en Métropole et en Europe, l’association a débarqué dans l’île -son premier voyage dans un DOM- pour présenter son exposition (actuellement à Cham- Fleuri à Saint-Denis) et ses spectacles itinérants.

“La place vient à manquer”

Un “reptil show” qu’elle propose depuis un peu plus d’un mois : la plupart des communes seront visitées à terme. “Mais, toutes les communes ne nous ouvrent pas leurs portes, c’est dommage”, commente un membre. Le spectacle tournera encore un mois. À la manette, Alexandre Camatcho, 21 ans. Malgré son jeune âge, ce dernier est déjà capacitaire pour la plupart des espèces de reptiles : les boas constrictors et autres pythons molures ne lui font pas peur. Il anime des spectacles depuis l’âge de 15 ans ! Objectif : collecter des fonds pour faire fonctionner le centre (5 à 600 rats sont nécessaires par semaine, près de 300 kilos de viande pour les alligators...), mais également démystifier l’image des reptiles auprès du grand public. Le spectacle mêle explications pédagogiques et manipulation des reptiles. Activité moins connue, le centre récupère depuis une dizaine d’années des animaux auprès de particuliers et de capacitaires, dépassés ou lassés, mode des NAC (Nouveaux animaux de compagnie) aidant. Une trentaine de reptiles sont ainsi récupérés chaque année “pour éviter qu’ils se retrouvent dans la nature”. Le centre ne bénéficie pas pour autant d’aides publiques. En un mois, ce sont déjà une dizaine d’iguanes (pouvant mesurer plus d’un mètre) et des pythons royaux qui ont ainsi été récupérés dans l’île. “Le problème, c’est qu’à force la place vient à manquer au centre”, commente Alexandre. En prévenant le grand public : “Ici, en milieu tropical, ils peuvent survivre et modifier la chaîne alimentaire. Ce n’est pas un achat à faire à la légère. Un iguane peut vivre une quinzaine d’années, un serpent mesurer plusieurs mètres...”. Mais, pour une dizaine de reptiles récupérés, combien ont-ils déjà terminé relâchés dans la nature ?

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