Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 24 novembre 2010 Les espèces menacées d'extinction sont protégées Tous les quinze jours, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage vous donne rendez-vousEntrée en vigueur le 1er juillet 1975 sur le territoire national, la convention de Washington traite de la conservation et de l'utilisation commerciale des espèces animales et végétales menacées de disparition ; 160 pays en sont signataires, dont le nôtre.L'Office national de la chasse et de la faune sauvage s'est constitué un réseau de correspondants - unique en Europe - de 300 personnes, issues de ses services, pour mettre en application cette réglementation, appelée également Cites. Son principe n'est pas d'interdire l'exposition, la vente, l'échange… des spécimens mais de contrôler les activités commerciales en délivrant des autorisations au cas par cas.Le faucon pèlerin, l'aigle royal, la loutre, trois espèces que l'on rencontre autour de Millau, font partie des nombreux animaux soumis à ces textes, transcrits en France dans le Code de l'environnement et arrêtés interministériels. Ce 'permis Cites' est indispensable pour la détention et/ou le transport, pour tout ou partie d'animaux ou de plantes ainsi que de leurs produits. Cette législation concerne 28 000 espèces de plantes et 5 000 d'animaux répartis en trois listes suivant leur degré de protection. Outre la faune française, certaines espèces exotiques transitent dans notre pays dans le cadre de spectacles, d'exposition au public, d'autres sont transformées en vêtements, accessoires de mode, objets. Des opérations de police sont organisées auprès des fabricants, commerçants, exposants itinérants, zoo, mais également chez les particuliers, sans oublier le e-commerce pour faire respecter la loi.Les établissements aveyronnais sont régulièrement contrôlés en collaboration avec les services vétérinaires du département. L'inspection consiste à vérifier la conformité de l'installation pour le bien-être des animaux et la sécurité d'autrui, les documents administratifs permettant la détention des espèces présentes, leur cession éventuelle, le registre sur lequel doivent figurer tous les mouvements d'entrée et de sortie des spécimens. Ce dernier doit être le reflet des constatations de terrain. Ce ne fut pas le cas pour le commerçant contrôlé le mois dernier sur le secteur de Saint-Affrique. Il vendait des tortues sans aucune autorisation officielle, en toute illégalité.Mais le mal vient aussi des particuliers. Il est toujours tentant d'avoir chez soi un animal, une plante, un objet qui permet de se distinguer des propriétaires de chiens, de hamsters, de phalaénopsis ou autres orchidées… L'achat d'une tortue, d'un perroquet, d'une plante rare en France ou lors d'un voyage à l'étranger consolide le trafic des espèces menacées dans le monde. L'acquisition peut malgré tout être possible à la condition d'effectuer les démarches nécessaires. Auparavant, il est souhaitable de s'enquérir des renseignements utiles avant tout achat ou tout transport auprès des organismes compétents tel l'ONCFS représentée par sa brigade 'Cites - capture' qui est en lien direct avec le ministère chargé de l'Environnement. N'oublions pas que la moindre infraction en ce domaine constitue un délit.Le réseau Cites est animé par la seule brigade 'Cites - capture' au niveau national (*). Basée en Loir-et-Cher, elle informe les professionnels et les associations. Elle forme les personnels des autres administrations telles que la gendarmerie nationale, les douanes… Elle se déplace sur tout le territoire français et participe aux contrôles en soutien des correspondants ou autres administrations. Yvan RAGOT Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites