Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 7 décembre 2010 SENEGAL-SANTE-SERPENTS-MORSURESPlus de 1700 morsures de serpents répertoriées de 2004 à 2009 à Kédougou 06/12/2010 20:36 GMTTambacounda, 6 déc (APS) - Plus de 1700 cas de morsures de serpent ont été enregistrés entre 2004 et 2009 à Kédougou, a révélé lundi le docteur Marième Mbaye Sène du Centre antipoison de Dakar, citant une enquête pilote d’épidémiologie descriptive des morsures de serpent, menée dans la région.La restitution des résultats de l’enquête menée à différents niveaux, a révélé la configuration suivante : au niveau des tradi-praticiens, 1250 cas ont été répertoriés, 125 cas au niveau des ménages et 239 cas au niveau des autorités locales, a noté le docteur Marième Mbaye Sène, lors de l’atelier de formation sur la prise en charge des envenimations par morsures de serpent.En outre, 122 cas ont été recensés auprès des professionnels de la santé, soit un chiffre global de 1.736 cas.Sur les 125 cas répertoriés parmi les 300 concessions enquêtées, 11 décès et 114 survivants ont été notés, a dit l’agent du Centre antipoison.Quelque 5 millions de personnes sont victimes de morsures de serpent chaque année dans le monde, là où au Sénégal, le taux de mortalité lié aux morsures de serpent est de 14%, a indiqué le docteur Marième Mbaye Sène.La majorité des victimes sont de sexe masculin et dépassent l’âge de 16 ans, a-t-elle précisé, relevant que, généralement, ces morsures ont lieu dans les champs.‘’L’absence de stratégies de prévention des morsures de serpent, le déficit de formation du personnel, l’inaccessibilité du sérum antivenimeux, la pauvreté en données épidémiologiques, ont poussé les autorités à organiser cet atelier pour améliorer les conditions d’épidémiologie’’, a expliqué le docteur Sène.Marième Mbaye Sène a, toutefois, signalé que ‘’le nombre de cas pris en charge par les professionnels de santé composés de médecins et d’infirmiers, augmente en ce sens qu’il va de 15 à 38 de 2004 à 2009’’.Même si le traitement est ‘’divers et varié’’ - il va de l’administration d’anti-inflammatoires aux sérums antitétaniques, en passant par les antivenimeux -, le traitement ambulatoire est la prise en charge ‘’la plus fréquemment rencontrée’’, a-t-elle relevé.Les régions de Tambacounda et Kédougou constituent une zone de prédilection des serpents, a indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention, Abdou Khoudoss Niang qui procédait à l’ouverture de l’atelier.Il a expliqué que cet état de fait justifie le choix porté sur Tambacounda pour abriter cet atelier de formation sur la prise en charge des envenimations par morsures de serpent.‘’C’est une question centrale. Cet atelier prépare en réalité la 4-ème conférence sur les envenimations par morsure de serpent qui doit se tenir à Dakar au courant du 2-ème trimestre de l’année prochaine’’, a-t-il renseigné.‘’ Nous avons pensé (nous) déplacer et venir à Tambacounda qui reflète également la physionomie de la sous-région du point de vue des prédispositions à ce phénomène’’, a ajouté M. Niang.Il a dit que cet atelier sera l’occasion d’échanger sur la question, aux fins d’une ‘’meilleure prise en charge des envenimations par morsure de serpent’’. ‘’Les anti-venins qui sont utilisés sont certes efficaces, mais à l’instar d’autres pays, il est possible de trouver des anti-venins beaucoup plus adaptés pour prendre en charge ces morsures’’, a dit l’officiel.Abdou Khoudoss Niang a annoncé que ‘’du matériel sophistiqué a été récemment réceptionné par le ministère de la Santé pour renforcer le plateau technique, les équipements pour une meilleure prise en charge’’.BC/ADI/ASGSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites