"Un autre regard" par MARCUS KERFT (partie 2 )

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Lors de la sortie de l’oiseau de sa cage vous avez certainement déjà observé qu’il bat très bien des ailes ou qu’il vole facilement avec beaucoup de plaisir. Une raison de plus pour développer ses muscles et dépenser son énergie latente. S’il est habitué à venir sur votre main pourquoi n’en faites-vous pas un jeu qui lui permettra d’éliminer le stress et le surplus d’énergie. S’il vole bien organisez un espace de vol qui lui permettra d’aller d’un point à un autre. Vous récompenserez l’oiseau que pour les bonnes actions que vous avez demandé mais vous ne le punirez pas s’il ne fait pas ce que vous attendez de lui.

Cela doit pour vous comme pour l’oiseau rester un plaisir, sinon il vous montrera rapidement que pour lui vous allez trop loin ou que vous exigez de trop. Dans ces cas laissez l’oiseau se reposer pendant un certain temps.



Si vous avez un jardin...

L’oiseau reste-t-il toujours dans votre salle de séjour où se trouve sa cage? Si vous ne pouvez disposer d’une volière extérieure une deuxième cage sera quand même dans vos possibilités, surtout que celle-ci pourra être un peu plus petite. Aux beaux jours, disons lorsqu’il y a environ 10° Celsius et qu’il n’y a pas trop de vent placez l’oiseau dans un coin tranquille du jardin. Il profitera d’un nouvel environnement et aussi des rayons solaires non filtrés qui lui donneront les indispensables vitamines D. Si votre oiseau n’a jamais profité d’un espace extérieur veillez au début de rester dans son voisinage pour qu’en cas de panique il se sente protégé par votre présence. Soyez certain qu’il n’y ait pas de chats ou de rapaces dans son voisinage. Si pour votre travail vous devez partir pour plusieurs jours, voyez s’il n’y a pas de possibilité de le prendre avec vous au mois un jour par semaine ou lors d’une visite chez des amis de le prendre avec vous si c’est possible. Une cause de cris peut aussi provenir de la monotonie de l’emplacement où il se trouve et qu’il ne trouve jamais d’autres situations de séjour. En donnant à l’oiseau la possibilité de connaître avec vous d’autres milieux lui donneront de l’assurance et l’impression que rien ne pourra lui arriver.



Quelles sont les occasions de baignades ?

Les oiseaux ont besoin d’eau pour maintenir le plumage en condition. Un oiseau qui a pu se mouiller, de préférence avec de l’eau tiède, pourra en profiter pour nettoyer et lisser ses plumes, de remuer sa queue et ses rémiges et d’ainsi s’occuper pendant un certain temps. Ceci de préférence en dehors de sa cage, question d’espace. Il faudrait au moins donner l’occasion de bain deux à trois fois par semaine. Il se peut aussi que votre oiseau n’aime pas les bains, dans ce cas il faut y aller progressivement par petites douches qui lui feront connaître le bien qu’il en tirera. Soyez toujours certain que vous faites le mieux possible pour l’oiseau comme pour vous-même.

Cherchez de bons jouets et du matériel à mordre, c’est incroyable ce que l’on trouve aujourd’hui sur le marché. Parfois je me demande pourquoi, la nouveauté passée, l’oiseau délaisse ces objets.

Je tiens particulièrement à attirer votre attention quant à la sécurité de ces jouets, surtout de ceux avec parties mobiles. Informez-vous toujours s’ils ne contiennent pas de zinc ni de plomb, posez la question et vous verrez que les réponses sont souvent contradictoires. A mon humble avis les meilleurs jouets sont ceux que vous fabriquez vous-même, et ils seront surtout nettement moins chers. Vous savez acquérir de l’acier de très bonne qualité, le prix n’a pas tellement d’importance vu la faible quantité qu’il faut. Fabriquez par exemple un petit panier et concevez-le de telle façon que l’oiseau doit chercher l’ouverture pour en extraire les délices que vous y avez placés. Naturellement il faut éviter les bords coupants et les angles trop fermés afin qu’il n’y ait aucun danger pour l’oiseau. Laissez l’oiseau à son travail, pour lui ce sont des heures de plaisir et pendant ce temps vous ne l’entendez pas. Ajoutez à cela des branches fraîches que vous avez au préalable bien rincées, attention à la sorte que vous donnez. Pour votre perroquet ce sera la fête et vous aurez un oiseau heureux. Un possesseur de perroquet doit avoir un esprit de recherche afin de le tenir le plus possible en état de découverte et surtout d’occuper son bec.



Combien de fois et combien de temps votre perroquet est-il hors de sa cage ?

Soyez honnête, combien de temps consacrez-vous journellement à votre perroquet? Combien de temps est-il hors de sa cage? Un perroquet est un animal social qui dans la nature est rarement isolé. Pendant quelques heures par jour, de préférence le matin tôt ou à la fin de l’après midi, en votre présence il devrait pouvoir être hors de sa cage. Corporellement et mentalement il se portera bien et vous aurez un perroquet qui ne crie pas inutilement.

Que fait-il lorsqu’il est hors de sa cage? Joue-t-il un moment avec vous? Pourquoi si vous en avez les moyens matériels et financiers ne pas aménager une pièce en véritable cour de récréation? Vous pourrez y placer toutes sortes d’objets et jouets divers, des cordes nouées font très bien l’affaire. Ainsi les muscles et le bec resteront en très bonne condition.



Conclusion

Si vous possédez un cacatoës, une amazone ou un ara, qui pour certains sont les plus criards, je peux vous certifier que si vous le tenez dans les conditions décrites ci-dessus il ne criera pas, il communiquera avec un autre ou avec vous et cela d’une manière agréable.

Essayez la méthode suivante :

D’abord et avant tout utilisez sainement votre intelligence, regardez l’oiseau, observez le bien, vous verrez rapidement ce qui l’inquiète et pourquoi il crie. Intervenez avant qu’il ne crie, ainsi crier ne deviendra pas une habitude. Dans ce cas c’est vous qui permettez ses appels et pas lui.

Essayer aussi de tenir compte de ses besoins et de ses désirs naturels, en cela je veux parler de la juste nourriture, des jouets et objets mis à sa disposition, de sa vie sociale, en d’autres mots : ne tenez jamais un oiseau seul! Mes oiseaux ont tous un compagnon, journellement je suis présent et les oiseaux peuvent communiquer avec moi. Personnellement je considère cette façon de faire comme crucial pour le bien-être de l’oiseau de telle façon que l’oiseau et l’homme bénéficient de leur compagnie réciproque. J’espère que j’aurai encore de nombreuses années pour profiter des crissements, des piaillements, des appels, et oui aussi de quelques cris normaux dans le comportement normal de ces oiseaux. Donc, qui est coupable quand un oiseau devient criard? Est-ce réellement la faute de l’oiseau ou de celui qui par son comportement involontaire en est la cause ?

Tiré de Parrot Society UK
Traduction : Saskia Vantyghem
http://www.westvlaamseparkietenclub.be/Frans/Archief_fr/diversen/schreeuwen_fr.htm

[Tsuki-tsuki 0]

Vraiment très très instructif

[steffan11 0]

d'accord avec toi Isa ! c'est génial !! merci !!

[yuki 60 0]

j ai survolé vite fait parce que la j ai pas trop le temps , mais je trouve cela deja tres bien

merci lora

[cassis01 0]

Ce que j'ai lu me conforte dans ma façon de faire sur certains points sauf que Cassis est seule, un compagnon serait le bienvenu mais je pense que ce serait difficilement réalisable.
Merci Lora

[maory02 0]

C'est article sont vraiment super, merci beaucoup c'est très instructif

[melnou1 0]

vraiment tres instructif ces sujets