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Max|mum-leterrarium

Le salon où l’on cherche la petite bête

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Le salon où l’on cherche la petite bête

Près de 500 chiots, quelques chats, des rongeurs et, nouveauté cette année, des reptiles, sont réunis ce week-end au Parc-Expo de Mulhouse pour la 8 e édition du salon Animalia.
« Magnifique ! », s’exclamait hier matin cette visiteuse devant les terrariums abondamment et joliment végétalisés du Colmarien Jean-Paul Ochem, le fondateur de l’enseigne Amazone Reptiles, un cadre de verdure où se fondent caméléons, lézards, tortues…

La présence — remarquée et appréciée — de ces reptiles, c’est la principale nouveauté de la 8 e édition du salon Animalia, qui a débuté hier matin et se poursuivra ce dimanche au Parc-Expo de Mulhouse. Jean-Paul Ochem, 39 ans, s’est passionné au départ — dès l’adolescence — pour les araignées. Il présente d’ailleurs sur son stand une theraphosa leblondi, « la plus grosse mygale du monde à l’heure actuelle, qui ne vit qu’en Guyane française », explique-t-il. Mensurations de la miss (qui n’est pas à vendre : le commerce et la détention de ce type de bébête sont strictement réglementés, souligne M. Ochem) toutes pattes étirées : 18 à 20 cm de diamètre.

Après les araignées, un jour, le Colmarien s’est acheté un caméléon, et il s’est découvert une nouvelle passion. À tel point qu’il a quitté son emploi chez Liebherr pour ouvrir Amazone Reptiles (www.amazone-reptiles.com). « Je ne propose aucun animal d’importation. Je privilégie tout ce qui est né en captivité en Europe », précise-t-il. Et il fait lui-même de l’élevage, principalement de caméléons. Ce qu’il en coûte pour s’offrir un spécimen ? « Un caméléon commun calyptratus, que je conseille aux débutants, c’est 65 €. Un caméléon panthère, plus difficile à reproduire, 150 €».

Mais ne perdons pas de vue les stars habituelles d’Animalia : les chiots. Pas loin de 500 d’entre eux sont proposés ce week-end par une bonne trentaine d’éleveurs (le cahier des charges du salon exclut revendeurs et importateurs) venus de toute la France. Une cinquantaine de races sont représentées. Et tous ces petits toutous « ont été examinés vendredi ou ce matin (ndlr : hier) par un vétérinaire indépendant du salon », ajoute Jean-Marie Girardeau, de la société jurassienne Orfosa, organisatrice de la manifestation.

Dès hier, un public nombreux et souvent familial est venu s’attendrir devant les jolis minois de ce petit monde canin. Et certains sont déjà repartis avec un compagnon à quatre pattes, comme Valérie Larger. Cette habitante de Wittelsheim, mère de trois enfants, a acquis hier un berger allemand mâle âgé de 10 semaines, Febus, sur le stand du Fossé des Pandours, l’élevage familial des Meyer à Saverne. « J’avais déjà un berger allemand, une femelle. J’ai une petite basse-cour et c’est elle qui protège mes lapins et mes poules des renards, martres, fouines… Mais elle n’est plus toute jeune et je voulais un 2 e berger allemand », explique Mme Larger, qui voit de multiples qualités aux chiens de cette race : « Ce sont de très bons gardiens. Ils obéissent très bien. Ils aiment énormément les enfants. Le berger allemand, c’est vraiment l’ami de l’homme ».

On peut aussi venir au salon Animalia pour prendre des conseils. Auprès des éleveurs, mais aussi auprès des deux comportementalistes animaliers ou de l’éducateur canin présents. Alain et Sonia, un couple du Bassin potassique, a par exemple soumis hier à la comportementaliste Anne Trotzler les petits soucis qu’ils rencontrent avec leur chien, un Jack Russel de 15 mois qui, sans parler de sa fâcheuse habitude à faire sien le canapé du salon sans y être invité, aboie dès qu’il est dans le jardin. « Un chien ne fait jamais quelque chose pour rien. Il aboie probablement parce qu’il veut qu’on fasse attention à lui. Il faut clairement poser l’interdit et lui faire comprendre que c’est quand il est calme que vous ferez attention à lui », suggère la spécialiste. Alain et Sonia envisageaient par ailleurs d’acquérir hier un second chien, un pinscher, mais ils ont renoncé. « 800 €, ça dépasse notre budget », explique Alain.

Sur le stand de la Savoyarde Martine Fetaud, qui tient la boutique en ligne www.madame-habillesonchien.fr et présente ses produits dans les salons, on trouve de multiples accessoires pour animaux : gamelles, colliers, produits vétérinaires, vêtements, etc. Et même du parfum pour chien (à la griffe Oh my dog) ! Parmi les musts du moment, il y a les paniers pour gros chiens en revêtement antiadhésif : « J’en vends beaucoup. C’est un coussin hyper robuste. Contrairement au tissu, quand le chien rentre mouillé, ça reste sec et il ne dormira pas dans l’humidité. Les poils ne collent pas. Ça se lave très facilement. C’est vraiment génial ! ». Quant aux vêtements canins, « c’est comme pour nous, il y a des modes », confie Mme Fetaud. Les tendances actuelles ? « Toutes les petites chaussures et bottines pour chien marchent bien, comme les petits pulls et manteaux en fourrure ». Des animaux qui portent des vêtements en fourrure, ça ne manque pas de sel, mais n’allez pas déranger Brigitte Bardot pour rien : on parle de fourrure synthétique !

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