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Max|mum-leterrarium

Les NAC, tendance tous risques

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Les NAC, tendance tous risques

Plus besoin d’aller au zoo pour observer de (très) près un iguane, une mygale voire un python... Ces nouveaux animaux de compagnie (NAC) font fureur en France. Avec des risques réels pour la santé humaine. Les explications du Dr Ghislaine Jancon, vétérinaire à Nantes.
« Depuis plusieurs années maintenant, nous constatons un engouement pour des espèces qui peuvent paraître surprenantes comme les insectes, les reptiles », nous explique-t-elle. « Ce n’est pas à proprement parler une nouvelle tendance, mais plutôt un phénomène qui prend de l’ampleur. Cela traduit un besoin d’exotisme, de particularisme, un goût d’aventure sans avoir conscience de tous les dangers que cela comporte. »

Et en effet, les futurs propriétaires de NAC sont bien souvent très loin d’imaginer les conséquences de leur achat. « Par exemple les reptiles comme les iguanes, sont pour 90% d’entre eux porteurs de salmonelles. Ces bactéries peuvent facilement être transmises aux enfants. Je déconseille donc l’achat de reptiles dans les foyers où il y a des petits ». Autre NAC pourvoyeur de risques pour la santé, les rats. « Très proches de leur propriétaire, ces animaux peuvent transmettre des maladies graves. Leur morsure peut provoquer des fièvres importantes », prévient notre vétérinaire.

Selon elle, il est indispensable après l’achat d’un NAC de consulter un vétérinaire. « Il pourra déjà s’assurer que l’animal est en bonne santé et donnera des conseils d’hygiène et de mode de vie pour le bien-être à la fois du NAC et de la famille ». Et de manière générale, elle conseille aux futurs propriétaires de toujours s’informer auprès de professionnels sur la réglementation spécifique liée à certaines espèces.

Comment faire pour trouver un vétérinaire spécialisé dans les NAC ? « Il n’existe pas de liste cautionnée par l’Ordre national des Vétérinaires. Le mieux est de se renseigner auprès d’un professionnel qui pourra vous orienter vers un confrère qui s’est spécialisé dans les NAC ».


Source : Interview Ghislaine Brancon, 23 février 2011

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