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Max|mum-leterrarium

L’oreille humaine étudiée sur… des poissons et des grenouilles

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L’oreille humaine étudiée sur… des poissons et des grenouilles

Les chercheurs d’un institut privé américain spécialisé dans l’étude de l’audition explorent les mécanismes de notre oreille interne en travaillant sur une espèce particulière de poisson et sur une autre de grenouille. Des animaux qui partagent nombre de caractéristiques génétiques et physiologiques avec l’être humain.

Quel est le point commun entre le xénope du Cap, une grenouille originaire d’Afrique, et le poisson zèbre ou Danio, originaire de l’Inde ? Tous deux sont les principaux sujets d’étude des scientifiques d’un laboratoire de recherche sur l’oreille interne humaine du House Ear Institute de Los Angeles, une organisation à but non lucratif qui s’intéresse à l’oreille et à l’audition. Un choix qui parait certes surprenant mais qui se base sur 3 caractéristiques bien particulières de ces animaux.

Primo : pendant leur stade de développement embryonnaire, les organes auditifs et d'équilibre de ces deux espèces ressemblent beaucoup à ceux des humains. Secundo : leur séquençage génomique a révélé que toutes deux partagent une majorité de gènes avec l’homme. Tertio : leurs œufs sont fécondés et se développent hors du corps de la mère, permettant aux chercheurs d’accéder facilement à des embryons intacts.

Notre oreille interne se développe dans l'embryon à partir d'un simple lambeau de peau appelé la placode otique. L'objectif de la recherche sur le poisson zèbre est ainsi de comprendre, au niveau moléculaire, comment et pourquoi les cellules de la placode otique ‘décident’ de devenir des cellules neuronales, sensorielles ou non sensorielles. Tandis que les travaux sur la grenouille visent principalement à déterminer quelles molécules et quelles régions de ce tissu sont impliquées dans le développement normal de l'oreille interne.

Ces recherches sont d'un enjeu important pour d'éventuelles futures thérapies destinées à remplacer les cellules sensorielles défectueuses ou à réparer certaines malformations. Mais pour qu'elles soient efficaces, il faudra évidemment que les cellules régénérées soient positionnées avec précision et au bon endroit.

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