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Max|mum-leterrarium

Les producteurs agricoles, alliés de la tortue des bois

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Les producteurs agricoles, alliés de la tortue des bois

La tortue des bois, espèce menacée confinée à une zone restreinte au sud du Québec, subit la pression des activités agricoles.

C'est pourquoi l'organisme Corridor appalachien en est à réaliser la deuxième phase d'un projet de protection de cette espèce, initié par le Groupe de mise en oeuvre du plan de rétablissement de la tortue des bois.

Le projet fait appel à la collaboration des producteurs agricoles situés aux abords des rivières Missisquoi, Missisquoi Nord, Sutton et Tomifobia.

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«En 2009, explique le biologiste Clément Robidoux, on a mis en place la première phase du projet. Il s'agissait de cibler quelques actions à poser et des mesures d'atténuation pour assurer la survie de la tortue des bois. Pour cela, on a créé une équipe de travail formée de spécialistes en agriculture et de spécialistes sur la tortue des bois.»

(Lac-Brome) Quelques champs de la région de Brome-Missisquoi, surtout très au sud comme à Sutton et à Abercorn, risquent fort d'être plus garnis que par les années passées dès cet été. C'est que 16 agriculteurs ont accepté de faire passer la hauteur de la fauche du foin et des praires de 5 cm à 10 cm sur des bandes de 200 m de profondeur de chaque côté des rivières ciblées, soit Missisquoi, Missisquoi Nord, Sutton et Tomifobia.

But de l'initiative: réduire le nombre de collisions de la machinerie avec les tortues des bois, une espèce menacée qui s'aventure parfois jusqu'à 300 m des rives pendant la saison estivale.

Selon une étude réalisée dans la région de Brome-Missisquoi, il y avait 23% moins de bébés tortues dans les populations de tortues des bois vivant en milieu agricole que dans celles vivant en milieu forestier. Les bêtes avaient également deux fois plus de blessures à la carapace à cause des collisions avec des lames de faucheuses à disque.

L'organisme Corridor appalachien, situé à Lac-Brome, en partenariat avec la Fondation de la faune du Québec, l'Union des producteurs agricoles (UPA) et le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), a décidé d'agir.


«En 2009, explique le biologiste Clément Robidoux, on a mis en place la première phase du projet. Il s'agissait de cibler quelques actions à poser et des mesures d'atténuation pour assurer la survie de la tortue des bois. Pour cela, on a créé une équipe de travail formée de spécialistes en agriculture et de spécialistes de la tortue des bois.»

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