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Les serpents ont été ‘’délogés de leur terroir naturel’’ à Dakar (spécialiste)

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Les serpents ont été ‘’délogés de leur terroir naturel’’ à Dakar (spécialiste)

Dakar, 21 avr (APS) - Les travaux de construction un peu partout à Dakar ont délogé les serpents de leur terroir naturel pour les pousser vers d’autres espaces, a indiqué jeudi à Dakar le professeur Amadou Diouf, citant le cas de l’aéroport Léopold Sédar Senghor.


‘’Les nouvelles constructions ont fait que les serpents ont été délogés de leur terroir. Et au fur et à mesure des travaux les serpents se replient et cherchent à se réfugier ailleurs’’, a indiqué le professeur Diouf, lors d’une rencontre avec les journalistes.

La manifestation était organisée en prélude à la tenue du 25 au 29 avril à Dakar de la quatrième Conférence internationale sur les envenimations par morsures de serpent et piqures de scorpions en Afrique.

Entre autres endroits où migrent ces animaux, il a cité, l’aéroport international Lépold Sédar Senghor, le Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES). Il a rappelé que les serpents les plus mordants sont les vipères, les cobras, ou encore le mamba.

A l’aéroport, a-t-il dit, ‘’on nous a appelés pour nous dire que les serpents tapent à leur porte’’. Un ensemble de facteur qui, pour le professeur Diouf, illustre bien qu’à Dakar la propension des serpents ‘’n’est pas à négliger’’ par rapport à l’intérieur du pays.

Pour se protéger d’une présence des serpents, ‘’il faut utiliser le grésille comme moyen de prévention autour des clôtures’’, a-t-il recommandé, déplorant le fait que les chantiers ont pratiquement pris tous l’espace de Dakar.

Concernant l’intérieur du pays, ‘’les zones les plus touchées sont les régions sud, tout le sud du Sénégal, de Kolda, Sédhiou jusqu’à Ziguinchor’’, a-t-il souligné.

Il a expliqué que si cette partie du pays a la plus grande présence de serpents, c’est à cause ‘’de la flore et de la faune’’.

En remontant vers le nord, il a signalé la présence des serpents à Thiès et dans la région Saloum, affirmant que ‘’dans tout le Sénégal, il y a pratiquement des serpents, mais les zones rurales sont plus concernées à cause de la quiétude qui y règne’’.

Par ailleurs, il a plaidé pour un partenariat public-privé, en vue de réduire le prix de l’anti-venin jugé ’’très cher, donc pas trop accessible aux victimes de morsures’’.

Selon lui, l’anti-venin est vendu dans les services hospitaliers publics entre 70.000 et 75.000 francs, alors que dans les officines privées, il est cédé à 100.000 francs presque.


AB/AD

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Acculés par la pression foncière : Les serpents errent aux alentours de l’aéroport

Les habitants des alentours de l’aéroport de Dakar, de Yoff ou encore de la Foire, courent un danger permanent en cohabitant, au quotidien, avec des serpents. Ces derniers acculés par les constructions tous azimuts sont en divagation et il leur arrive même de s’introduire dans des maisons, selon le chef du centre antipoison de Dakar. Attention aux habitants qui crèchent dans les alentours de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, de Yoff ou encore de la Foire, envahis par les nouvelles habitations ! L’on fait état de la présence massive et cachée de serpents, dans ces zones jadis verdoyantes. C’est le chef du centre antipoison de Dakar qui a lancé cette alerte hier, au cours d’un point de presse, en prélude à la 4e Conférence internationale sur les envenimations par morsures de serpents et par piqûres de scorpions en Afrique, qui s’ouvre lundi prochain à Dakar.

Le Pr Amadou Diouf indique que son centre ne cesse d’enregistrer de complaintes d’habitants des zones citées plus haut, du fait de la présence de serpents. Mais les alentours de l’aéroport demeurent le terreau fertile, pour ces reptiles en divagation à cause des nouvelles constructions. «Maintenant, les serpents frappent à la porte des maisons situées à quelques encablures de l’aéroport», révèle le Pr Diouf.

Acculés jusque dans leurs derniers retranchements par le béton, ces serpents cherchent refuge et se ruent vers les habitations les plus proches de leurs anciennes gîtes. Mais à défaut de les évacuer de ces milieux, la seule mesure de prévention trouvée par le centre antipoison est l’usage du grésil devant les habitations. Le serpent ne supportant pas cette odeur, le Pr Diouf estime que cela peut être un moyen efficace pour les éloigner des humains. Sauf que, dans ces conditions, le danger peut devenir encore plus permanent, dans la mesure où ils se sentiront étouffés et de fait, dangereux.

Au-delà de ces zones nichées dans la capitale, le chef du centre antipoison cite les régions sud du pays. Mais le record de morsures et autres attaques de serpent est battu par la région de Kédougou, à cause no­tam­ment de sa pluviométrie abondante et de sa proximité avec le parc Niokolokoba. D’ailleurs, une étude réalisée dans la zone fera l’objet d’une communication, à l’occasion de la conférence internationale qui se tiendra au Sénégal, pour la 2e fois, après celle de 2001. Aussi, les régions de Kaolack, Fatick ne sont-elles pas épargnées par cet envahissement de ces reptiles aux morsures meurtrières.

Bref, fait remarquer le Pr Amadou Diouf, c’est tout le pays qui est infesté par les serpents d’où justement, la pertinence de son centre qui s’est nouvellement doté d’un numéro vert (818 00 15 15), pour prendre en charge précocement les cas de morsure et autres piqûres de scorpions, au Sénégal. A propos de la prise en charge médicale, le chef du centre antipoison de Dakar indique que le coût de l’anti-venin revient aux victimes entre 75 000 et 100 00 francs Cfa, selon les officines. Il est même très fréquent, déplore-t-il, de voir ce produit arrivé à la date de péremption, parce qu’inaccessible aux populations. Il en appelle ainsi, aux privés pour un partenariat avec le public, afin d’alléger le prix de ce médicament et éviter le décès de 1,5 habitant sur 100 000 enregistré au Sénégal, par an.

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