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Max|mum-leterrarium

Plus de 20.000 personnes tuées chaque année en Afrique par les morsures de serpent

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Plus de 20.000 personnes tuées chaque année en Afrique par les morsures de serpent et piqûres de scorpion

Plus de 20.000 personnes meurent chaque année en Afrique à cause des envenimations par morsures de serpent et piqûres de scorpion, ce qui en fait un grave problème de santé publique sur le continent, selon des experts.

Selon ces experts, dont des Marocains réunis mercredi et jeudi à Dakar pour la 4ème conférence internationale sur les envenimations par morsures de serpent et par piqûres de scorpion en Afrique, plus d'un million de morsures de serpents et plusieurs centaines de milliers de piqûres de scorpions sont enregistrées annuellement en Afrique, provoquant plus de 20.000 morts.

En Afrique subsaharienne, les taux de morbidité et mortalité sont très élevés dans les zones de forte prévalence qui sont surtout peuplées, en majorité, par des paysans et des pasteurs.

L'éloignement des centres de soins et l'absence de formation du personnel pour la prise en charge des envenimations aggravent le fléau.

L'objectif de cette conférence internationale est de contribuer à l'amélioration de la prise en charge des envenimations par morsures de serpent ou par piqûres de scorpion dans les pays africains, notamment en Afrique subsaharienne où le phénomène prend plus d'ampleur, en raison de la faiblesse des moyens et l'absence de structures de santé.

Selon Jean Phillip Chipaux, président du Comité scientifique de la conférence, la prise en charge des envenimations demeure un grave problème de santé publique en Afrique à cause de la faiblesse des moyens thérapeutiques et de l'accès aux anti-venins.

Après la 3ème conférence tenue à Brazzaville en 2007, où l'accent avait été mis sur le manque de données épidémiologiques, il était question à la réunion de Dakar de faire une mise à jour de la situation et d'aborder les problèmes se rapportant aux recours aux soins, à l'accessibilité des anti-venins, la formation des professionnels de santé au traitement des envenimations et la sensibilisation des autorités politiques nationales.

Au Sénégal, 7.000 à 8.000 cas de morsures de serpent sont enregistrés chaque année entraînant la mort de 150 à 200 personnes, selon des statistiques officielles.

Quelque 200 experts, dont des responsables du centre anti-poison de Rabat, ont pris part à cette conférence en vue d'élaborer une meilleure politique de prise en charge des envenimations par morsures de serpent et piqures de scorpions, à travers notamment le renforcement de la formation du personnel médical.

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