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Nouveaux animaux de compagnie : « Unbernard-l'hermite mérite d'être soigné

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Nouveaux animaux de compagnie : « Unbernard-l'hermite mérite d'être soigné

Perroquets, reptiles, wallabies, furets, araignées ou « plus communs », lapins, tortues, souris... Ce sont les « nouveaux animaux de compagnie » (NAC). Depuis 2007, un lieu leur est dédié dans le secteur (1) : la clinique du Caducée. De quoi assurer leur longévité, satisfaire les amis des bêtes, mais aussi éduquer ces nouveaux propriétaires.

PAR ÉLISE PINSSON

« Une fois on m'a amené un bernard-l'hermitte, raconte Frédéric Vlaemynck. Sa propriétaire, une petite-fille, était en larmes, il ne sortait plus de sa coquille. On a fait une endoscopie, il était mort. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que "même" un bernard-l'hermite mérite d'être soigné. À partir du moment où il y a un attachement pour un animal, ça n'a rien de débile. » Fondée en 2007 par « trois potes », Frédéric Vlaemynck, Émilie Tessier et Cyril Chovet, la clinique vétérinaire du Caducée accueille « tous les nouveaux animaux de compagnie et accepte les chiens et les chats. » Nuance. « Tous », soit lapin (« 1er animal de compagnie rencontré ici en consultation »), furet, hamster, rat, et les plus « confidentiels : raton-laveur, wallaby (petit kangourou), reptile, araignée, rapace, poule d'ornement... » Une liste infinie : « Potentiellement, il y a des milliers d'espèces, très éloignées sur l'arbre de l'évolution ».
La structure a fêté son 10 000e patient cette semaine : « Joséphine la souris », un nouvel animal de compagnie(NAC) donc. Le terme n'est pourtant pas évident. « Il est mal choisi, reconnaît C. Chovet. Certains de ces animaux de compagnie ne sont pas "nouveaux", D'autres ne sont pas des animaux "de compagnie", mais "d'ornement", comme les reptiles. Ce qui est nouveau par contre, c'est de les présenter chez le vétérinaire. Mais c'était pareil il y a 40 ans pour les chiens ; c'était un animal de travail, pas un animal de compagnie. »Aujourd'hui, tous les vétérinaires ne soignent pas ces NAC, « pas équipés » ou « sans attrait particulier pour ces animaux ». La clinique du Caducée reste pour le moment la seule de ce type dans la région, elle prodigue ainsi des conseils téléphoniques à ses confrères, « mais jamais aux propriétaires. Ils doivent comprendre qu'il faut voir un vétérinaire. Et ne pas appeler l'animalerie, l'éleveur de l'animal ou aller sur Internet, sur des forums. Il faut respecter les besoins des animaux, sinon on va tout droit vers des problèmes psychologiques. » Dans la salle d'attente hier, Olivier patiente avec Serge et Simone, ses deux furets, pour un vaccin. « J'ai toujours eu des animaux,confesse-t-il. Et pour moi qui vis en appartement, le furet est un bon compromis entre plusieurs bestioles. Ça joue à la balle comme un chien, ça va dans une cage comme un rat, ça dort énormément... » Les vétérinaires aussi ont leur analyse sur cet engouement pour les NAC. « D'une façon générale, je pense que c'est parce qu'on devient citadin et que le citadin a besoin de sa petite touche de nature, affirme F. Vlaemynck. Le chien présente des contraintes. Le chat aussi. On opte pour un autre animal mais à tort, car un reptile demande aussi beaucoup de temps. Et avec un perroquet, on tire un trait sur sa vie privée. Quoique si on comprend les besoins de l'espèce, on peut tout résoudre. » •
(1) En raison de l'activité libérale des vétérinaires, le lieu de la clinique ne peut pas être clairement indiqué.

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