Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 16 juin 2011 Monsieur Reptile partage sa passionCe sont les élèves des différentes écoles où il présente des conférences qui ont commencé à appeler Mathieu «Monsieur Reptile».Sujets : Collège Laflèche , Ministère des Ressources naturelles , Québec , Mécanique Reportage photos ici: Monsieur ReptileLe surnom est des plus adéquats. Mathieu garde en captivité près de 250 reptiles chez lui: serpents de différentes tailles, tortues, varans (comme un gros lézard) et plus encore.Sa fascination pour les reptiles le suit depuis plus de 15 ans, année où on lui a confié un python royal abandonné (qu’il a encore d’ailleurs). C’est ensuite qu’il entame des études en Technique de santé animale au Collège Laflèche. Rapidement, il devient une personne ressource pour la SPA Mauricie et la Sécurité publique de Trois-Rivières.Comme papaCette passion des reptiles, serpents et animaux étranges n’est pas tombée du ciel dans la vie de Mathieu.«Je me souviens de mon père qui a débarqué à la maison avec des ratons laveurs, un jour quand j’étais jeune. On les a nourris avant de les relâcher. Une autre fois, c’était un hibou grand-duc en duvet», se souvient Mathieu.Mais sa mère n’a pas toujours aimé la passion de son fils pour les reptiles…surtout qu’il a déjà eu jusqu’à 70 serpents dans sa chambre! Sans compter les 400 rats dans le cabanon…Des souris et des lapinsTout ça demande tout de même une certaine logistique.Chaque reptile nécessite différents paramètres pour recréer le mieux possible leur environnement naturel.«J’ai aussi un diplôme d’études professionnelles en Mécanique de machine fixe. Ça concerne essentiellement l’opération de systèmes de chauffage et de ventilateurs, ainsi que l’évaluation des déplacements d’air. C’est donc relativement facile pour moi», précise Mathieu.Question nourriture, c’est assez varié. Pour les serpents par exemple, les plus petits peuvent se contenter d’une souris naissante par semaine, tandis que d’autres, comme les anacondas (il en possède deux), doivent manger un lapin de cinq livres par mois!ZooDans les documents du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Monsieur Reptile entre dans la catégorie des jardins zoologiques au même titre que le Biodôme de Montréal et les différents zoos du Québec. Il possède d’ailleurs un permis en ce sens, ce qui lui permet de garder en captivité autant de reptiles.«J’avais aussi besoin de ce permis spécial pour faire de l’éducation sur les reptiles et les transporter. Ce n’est pas une mince affaire de l’obtenir. Ce sont de nombreux documents à remplir et il faut prouver une certaine responsabilité. Ça implique également d’engager une personne spécialisée 40 heures par semaine. Vu que je suis technicien en santé animale, c’est moi qui m’en occupe», explique Mathieu.Ils ne sont que deux propriétaires privés au Québec à avoir ce permis.«Ça ne veut pas dire qu’on peut tout avoir non plus. Les lois québécoises interdisent de vendre et garder en captivité des serpents et lézards venimeux ainsi que des crocodiliens. Il y a des gens qui ont des chiens qui sont irresponsables, alors imaginez s’ils avaient un serpent venimeux…», souligne-t-il.«Quand je vois des gens qui se promènent avec leur serpent autour du cou au centre-ville ne devraient pas le faire. Il ne faut pas imposer ça aux autres, surtout s’ils ont peur des serpents. Un mouvement de panique, ça part vite», ajoute-t-il.Les amateurs de reptiles et les curieux pourront rencontrer Monsieur Reptile ce soir (15 juin) au Torréfacteur à l’occasion d’une activité-exposition de type 5 à 7.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites