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Max|mum-leterrarium

La voiture roule, le serpent sort du capot

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La voiture roule, le serpent sort du capot


REIMS (Marne). Hier après-midi, un automobiliste qui circulait dans Reims a vu un serpent exotique sortir puis retourner dans le capot-moteur de sa voiture. Les pompiers ont mis quatre heures pour le retrouver.



«PATRON ! Je vais être en retard car il y a un serpent dans le moteur de ma voiture !
- Oui, c'est ça ! Arrêtez vos bêtises et venez travailler ! »
On imagine les réactions d'incrédulité qu'a dû subir cet automobiliste rémois à l'annonce de sa mésaventure survenue hier après-midi en pleine ville, place de la République. Il s'apprêtait à descendre le boulevard Foch, vers 13 h 45, lorsqu'une scène surréaliste s'est produite devant ses yeux.



Le mécano à la rescousse
« D'un coup, il a vu un serpent d'un mètre de long sortir du capot moteur de sa Renault Mégane et venir se loger sur le pare-brise », relate un sapeur-pompier. « Le monsieur s'est tout de suite arrêté. Il n'a pas eu besoin de téléphoner au « 18 » car une ambulance de chez nous passait à ce moment-là. »
D'une belle couleur orange avec des anneaux transversaux noirs et blancs sur le corps, le reptile a dû se douter qu'on s'intéressait à lui car il est retourné dans le bloc-moteur de la voiture. « Le sortir de là s'annonçait compliqué. Comme notre intervention risquait de prendre du temps, la maison de champagne de Cazanove, devant laquelle le monsieur avait stoppé, a accepté de faire rentrer la voiture dans la cour pour nous éviter de gêner la circulation boulevard Foch. Nous ne savions pas dans quelle partie du moteur se trouvait le serpent. On a d'abord essayé de le faire sortir à l'aveuglette, avec de l'air comprimé puis au jet d'eau, sans succès. »
Il n'y avait plus qu'une solution : démonter le moteur ! « Nous avons fait appel à notre mécanicien de la caserne Reims Marchandeau. Évidemment, il n'était pas question de casser la voiture. Nous avons démonté proprement, ce qui a pris beaucoup de temps. Il a fallu retirer le pare-chocs, les caches plastiques, toutes les protections. »



Un bon coin au chaud
Quatre longues heures ont été nécessaires pour qu'enfin, vers 17 h 30, le serpent soit découvert, blotti sous un phare avant. Capturé sans difficulté à la main, il a été confié à une animalerie de Saint-Brice-Courcelles où son propriétaire peut venir le réclamer.
Responsable du Cercle aquariophile et terrariophile de Reims, Lucien Laurent a formellement identifié le reptile : il s'agit d'un lampropeltis triangulum, une couleuvre non venimeuse qui vit dans le sud des États-Unis, en Amérique Centrale et en Amérique Latine. Elle a dû s'échapper d'un logement proche de l'avenue de Laon, car l'automobiliste avait stationné sa voiture rue du Vieux-Coq.
« Un serpent est très agile », souligne M.Laurent. « De la chaussée, il lui était très facile de s'accrocher à une barre de l'auto, de s'enrouler et de se glisser jusque dans le moteur. C'est un endroit parfait pour un reptile car il y fait chaud. Ensuite, lorsque la voiture s'est mise à rouler, le bruit, les vibrations l'ont probablement gêné. Il a dû se dire qu'il valait mieux sortir de là. »

D'où cette apparition théâtre place de la République. « Pauvre bête », soupire le spécialiste. « L'automobiliste a peut-être eu peur mais je vous assure que le serpent a eu plus peur que lui. »

Fabrice CURLIER

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Le serpent en balade récupéré par son propriétaire

REIMS (Marne). Il a retrouvé le confort de son terrarium. Deux jours après avoir causé une belle frousse à un automobiliste en sortant du capot de sa voiture, le serpent capturé mardi par les pompiers au centre-ville de Reims a été récupéré par son propriétaire.
L'homme était sans nouvelle de son reptile échappé du domicile depuis peu de temps, quelque part dans le secteur de l'avenue de Laon. Il a tout de suite fait le rapprochement en découvrant l'article paru dans l'union de mercredi. Les retrouvailles ont suivi à l'animalerie exotique de la zone commerciale de Saint-Brice-Courcelles où le serpent avait été déposé.

En vente libre

D'une belle couleur orange avec des anneaux transversaux noirs et blancs le long du corps, le reptile répond au nom scientifique de lampropeltis triangulum sinaloe, une couleuvre qui vit principalement en Amérique centrale. Son régime alimentaire se compose de petits rongeurs et reptiles.
« C'est une espèce en vente libre », indique le gérant de l'animalerie, David Seignier. « Comme toutes les couleuvres, elle n'est pas venimeuse. Il faut d'ailleurs préciser qu'en France, il est interdit de vendre des serpents venimeux ou de très grosses tailles. Vous ne trouverez jamais un python molure de sept mètres en magasin. »
Le lampropeltis triangulum peut atteindre un mètre de long, ce qui est le cas du spécimen confié mardi à M.Seignier. « On en vend assez fréquemment, mais quand même moins que les pythons. Leur couleur orange imite celle de certains serpents venimeux, ce qui leur permet de se protéger des prédateurs. »

Sauvée de la mort

L'escapade de la couleuvre n'étonne pas Lucien Laurent, responsable du Cercle aquariophile et terrariophile de Reims. « Les petits serpents ont un pouvoir échappatoire très important. Ils peuvent profiter du moindre espace pour se faufiler et s'éclipser. » Apparemment, le reptile se serait glissé dans le moteur de la voiture alors que celle-ci était stationnée rue du Vieux-Coq.
Il se trouvait bien au chaud, tranquille, jusqu'au moment où l'automobiliste a démarré. Sans doute effrayé par les vibrations, le serpent s'est remis en mouvement pour s'échapper de cette boîte infernale. Il est sorti du capot alors que l'automobiliste roulait place de la République, au niveau des feux du boulevard Foch.
Si personne ne l'avait retrouvée, les jours de la couleuvre américaine étaient comptés, elle qui peut vivre 20 ans.
« Elle a besoin de chaleur. En cette saison, elle aurait pu tenir le coup mais elle serait morte avec l'arrivée de l'automne », indique David Seignier. « Encore faut-il qu'elle trouve de quoi se nourrir. Tout dépend du nombre de souris qu'elle aurait croisées dans les rues de Reims. »

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