Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 25 juin 2011 Au Toulon, les serpents vivent en famille De drôles d'animaux de compagnie ont élu domicile rue du Dépôt à PérigueuxDifficile au Toulon, rue du Dépôt, de cacher les origines ferroviaires de ce nom. Mais là où jadis sifflaient les trains, on entendrait presque aujourd'hui les serpents. Du moins chez Dominique Ducret, à la tête d'une pertinente collection de reptiles non venimeux et n'hibernant pas, après avoir commencé avec une simple petite couleuvre élaphe.Il faut aller voir cet ex-prof de sciences naturelles s'amuser, en compagnie de ses filles Léa et Marion, avec ses serpents-rois d'Amérique du Nord, un impressionnant python, ou bien encore « Anna », lézard pogona qui s'endort dès qu'on lui caresse le dos.La famille Ducret ne vit pas avec ces animaux pour « faire bien », au gré de la mode des nouveaux animaux de compagnie (NAC). Elle aime d'autant cette compagnie qu'elle a l'impression de braver des préjugés.Constat de Dominique Ducret : « Certaines gens aiment les chiens et les chats, mais diabolisent les reptiles. Nous, nous croyons qu'à l'instar des insectes, des papillons, des abeilles, des grenouilles ou des hirondelles, ils témoignent d'une diversité animale en péril… »La plus vieille couleuvre a ici vingt ans, les tailles s'étagent de 25 cm à deux mètres avec de superbes animaux étirant leurs anneaux colorés à l'intérieur des vivariums. On prend soin tout de même de bien refermer les vitres ! Achetés dans le commerce, ils mangent des souris congelées ou des cobayes, qui attendent eux-mêmes leur sort avec résignation.Réglementation très stricteSi ces animaux viennent d'Outre-Atlantique, c'est qu'en France nul n'a le droit de les élever, pas plus d'ailleurs que de les capturer ou de les tuer. On peut simplement en posséder. C'est une forme de protection contre les risques de trafic ou d'anéantissement auquel Dominique souscrit bien sûr pleinement.Après avoir enseigné en Afrique noire, il a passé trente ans au lycée de Nontron, y suscitant des passions pour les sciences naturelles avec un atelier biologique, un boa et cinq pythons, un rûcher-école et des tas de rencontres, dont une avec Claudie Haigneré lors d'une semaine consacrée à l'espace.Sa consœur Laure Peyruchaud a pris le relais à Nontron, mais il continue à aller à la rencontre des jeunes, au Toulon, aux Maurilloux, à Borie-Brue, etc. pour répondre à leurs questions, notamment surla reproduction des reptiles.Rêveur, il raconte : « Tout a commencé pour moi à 10 ans à Montrouge en banlieue parisienne, quand je me suis mis à ramasser escargots et criquets ! »Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites