Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 16 juillet 2011 Nez à nez avec un serpentEn sortant de son habitation de Moulin-le-Comte, Stéphanie s'est retrouvée à moins d'un mètre d'un serpent. Depuis, cette jeune femme vit dans la peur de faire de nouveau une mauvaise rencontreDrôle de rencontre pour Stéphanie l'autre dimanche. Alors qu'elle sortait tranquillement de sa maison située dans une impasse de Moulin-le-Comte pour rejoindre son véhicule, garé sur le trottoir d'en face, elle voit à un mètre d'elle, un serpent enroulé sur lui-même en plein milieu de la chaussée.Prise de panique, elle fait immédiatement demi-tour et va s'enfermer chez elle. Après quelques minutes pour revenir à elle, elle décide de prendre son courage à deux mains et de sortir prévenir la voisine, une fermière. Ensemble, elles préfèrent appeler deux connaissances de Rincq. Sur le champ, les deux hommes arrivent. Ils ne sont pas en tenue de circonstance, l'un d'eux porte des tongs.À première vue, ils ne savent pas dire si c'est une vipère ou une couleuvre. « En tant que pêcheurs, nous avons l'habitude de voir des couleuvres d'eau, elles sont vertes et jaunes. Là, elle était grise écaillée, je penchais donc pour une vipère... » explique l'un d'eux.Qu'importe, la bête est toujours là, les deux femmes sont paniquées, il faut agir. Ils essaient tant bien que mal d'attraper l'animal sans lui faire mal.Mais, c'était sans compter sur la vivacité du serpent qui leur échappe des mains à plusieurs reprises avant d'aller se réfugier dans les hortensias de Stéphanie.De loin, les deux femmes contemplent le spectacle. Les hommes viennent chercher une débroussailleuse pour atteindre le serpent. Au bout d'un moment, par peur qu'il leur échappe et ne sachant pas le type de serpent, il décide de le tuer. À l'aide d'une bêche, l'un d'eux achève la bête. Et là, vision d'horreur pour Stéphanie qui voit sortir du ventre de l'animal plein d'oeufs... Les deux téméraires prennent un sac poubelle pour l'emporter aux services techniques de la ville. Une fois sans vie, ils en sont quasiment sûrs, c'est une couleuvre viperi-collier. Une espèce non dangereuse mais qui se ferait très rare dans le coin... On pourrait expliquer sa présence par le changement de climat. De nouvelles espèces se trouvent bien par chez nous.Cela fait aujourd'hui plus d'une semaine que Stéphanie vit dans la peur de faire de nouveau un face à face avec un serpent, d'autant que depuis qu'elle en parle, les langues se délient. « Apparemment, par ici, on trouve beaucoup de couleuvres d'eau. Le propriétaire de mon logement m'a dit que son chat lui avait déjà rapporté un serpent. Les deux hommes de Rincq ne sont pas à leur première prise non plus. Quand j'ai appelé les services techniques, ils m'ont dit qu'ils en avaient déjà retrouvés au jardin public d'Aire, dans un terrain de particulier... Là, c'est encore un autre cas. » Toute cette histoire commence sérieusement à faire froid dans le dos de la jeune femme. Jamais, elle ne pensait tomber nez à nez avec un tel animal. « Sur le net, ils disent qu'il y a effectivement des couleuvres et des vipères dans le coin. Et puis, il y a cette histoire d'oeufs. Il se peut qu'elle ait été fécondée soit par un mâle, soit par une autre femelle. Dans ce dernier cas, les oeufs n'auraient pas éclos... Ce que je souhaite évidemment. Rien qu'à l'idée de me dire que le mâle est peut-être près de chez moi, je frémis. Ça fait une semaine que je n'ose pas ouvrir mes volets devant. Pour y aller, il faut longer les hortensias et pour l'instant, j'ai trop peur... » Si Stéphanie a voulu témoigner c'est parce qu'elle n'a pu su comment réagir. « En fait, j'aurais dû appeler les pompiers. J'ai lu après, que les couleuvres étaient des espèces protégées. Nous n'aurions pas dû la tuer mais, à chaud nous ne savions pas quoi faire. Si mon histoire peut servir à d'autres... » Charlotte POHIER Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites