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Max|mum-leterrarium

La CITES tire la sonnette d’alarme sur la croissance inquiétante du commerce des serpents

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La CITES tire la sonnette d’alarme sur la croissance inquiétante du commerce des serpents

Le Comité animalier de la CITES a alerté de la croissance inquiétante du commerce internationale des serpents, pour leurs peaux notamment mais aussi pour leurs viandes et pour le marché des animaux de compagnie.


Les experts animaliers de 50 pays, réunis lors d’une conférence des Nations Unies vendredi, ont exprimé leurs inquiétudes concernant le caractère durable des niveaux actuels de commerce de peaux de serpents dans les produits de luxe et de 20 autres espèces animales utilisées dans la recherche médicale, l’industrie alimentaire ou le marché des animaux de compagnie.



Plus de 200 scientifiques participant au 25ème meeting du Comité Animalier de la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Menacées de la Faune et de la Flore sauvages (CITES) à Genève se sont mis d’accord sur des recommandations techniques pour contrôler le commerce de plusieurs espèces, d’après ce qu’a indiqué la CITES dans un communiqué de presse.


Le Comité a mis l'accent sur les taux élevés de commerce chez trois espèces de serpent : le serpent rat oriental, le python réticulé et le cobra Indonésien. Ils ont approuvé les recommandations qui comprennent le renforcement des contrôles dans les centres d’élevage de serpents et de la chaîne de distribution du marché des peaux de serpent.


Les serpents vivant dans la forêt et dans la jungle d’Asie jouent un rôle essentiel au sein de leur écosystème. Par exemple si les serpents devaient disparaitre des champs de riz ou d’autres cultures céréalières en Asie, leurs proies, qui se retrouveraient sans prédateur pour contrôler leurs populations, pourraient avoir un effet dévastateur sur la production agricole, la sécurité alimentaire et les économies nationales, d’après la CITES.



Les serpents sont consommés pour leur viande, ltilisés pour fabriquer des médecines traditionnelles ou pour leurs peaux. Ils sont aussi vendus comme animaux de compagnie et on les retrouve dans les boutiques d’Europe et d’Amérique du nord, transformés en accessoires et en objets en cuir de luxe.



Le Comité de la CITES a également évalué les volumes de commerce international pour le macaque à longue queue, qui vit principalement en Chine et au Cambodge, et qui est utilisé dans la recherche biomédicale et est de plus en plus recherché par le commerce international depuis 2004.

CCarlos Ibero, président du Comité Animalier a déclaré : « Un grand nombre d’espèces ayant été évaluées et prises en compte lors de ce meeting se trouvent en Asie du Sud-Est, qui est devenue une sorte de point chaud du commerce d’espèces sauvages. Cela est lié au fait qu’il s’agit d’une région riche sur le plan de la biodiversité avec une population prospère de plus en plus importante et que beaucoup d’individus dépendent de la faune et la flore sauvages pour vivre ».



Le Comité a également demandé à la CITES, à l’Organisation des Nations Unies pour la Nourriture et l’Agriculture (FAO) et à d’autres organisations internationales, de fournir un soutien technique et financier pour la mise en œuvre d’un plan de travail en trois phases concentré sur l’évaluation des populations d’esturgeons et de poissons spatules dans la Mer Caspienne.



La CITES est une convention internationale entre les gouvernements. Elle vise à garantir que le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages ne menace pas leur survie. Elle est gérée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) à Genève.



Plusieurs espèces endémiques de Madagascar, dont des espèces de grenouilles ainsi que des espèces d’hippocampes en Asie du Sud-est, ont été identifiées comme prioritaires dans le cadre de la Revue de la CITES pour le Commerce Significatif.



Le Comité Animalier a cependant reconnu les progrès réalisés en matière de conservation du faucon cherrug en Mongolie, et a approuvé le régime positif de gestion mis en place pour cette espèce.



En concluant le meeting, le Secrétaire Général de la CITES, John E Scalon a déclaré : « la science est au cœur de la Convention et remercions le Comité animalier et tous les Observateurs pour le temps et l’expertise dont ils ont fait preuve en travaillant avec la convention. Le travail du Comité au cours des cinq derniers jours souligne la nature opérationnelle et pragmatique de la CITES dans sa gestion des défis du monde réel, de la conservation sur le terrain et de la consommation durable ».



Le comité animalier de la CITES donne des bases scientifiques et techniques pour garantir le caractère durable du commerce international des espèces, des parties et des dérivés de près de 4500 espèces animales dans le monde.


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